Rétrospectives des principaux évènements 2005 (novembre)

 

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ima1_020106.jpg11 novembre

Colloque sur ”la culture numérique: les formes, les contenus ”

”La culture numérique : les formes, les contenus”, tel est le thème du
colloque organisé à Tunis les 11 et 12 novembre 2005.

Un grand nombre d’universitaires et de chercheurs spécialisés dans la
culture numérique ont pris part à ce colloque et examineront des thèmes
relatifs aux spécificités de la culture numérique et à leur rôle dans le
développement de la communication et des liens entre les individus, les
sociétés et les institutions économiques, culturelles et éducatives.

Les conférenciers ont débattu également de la répartition de la culture
numérique dans le temps et dans l’espace, outre la problématique des
nouvelles technologies de la communication et les défis de la modernité.

Ce colloque s’intéresse aussi aux questions liées à ”la fracture numérique
entre les pays du Nord et du Sud”,”la culture et la connaissance numérique
en Tunisie”, ”l’intelligence et la production de contenus”.

Les communications qui sont données lors de ce colloque ont porté notamment
sur ”la culture arabe : réalités et aspirations numériques”, ”la culture
numérique à l’université : intégration des technologies numériques dans la
formation en journalisme”, ”la culture des jeunes dans la société de
l’information”, ”l’enfant du troisième millénaire et la culture
numérique” et ”la question de l’identité à la lumière du développement de
la connaissance numérique”.

12 novembre

Ouverture de la 8ème conférence nationale des Commissions consultatives des
entreprises

Sur instructions du président Zine El Abidine Ben Ali, le Premier ministre,
M. Mohamed Ghannouchi, préside à Tunis l’ouverture de la 8ème conférence
nationale des Commissions consultatives des entreprises, organisée par le
ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à
l’étranger sur le thème ”les technologies de communication modernes, un
facteur de développement des entreprises et d’adhésion au nouvel espace
économique”.

Les représentants des organisations sociales ainsi que des structures et des
entreprises concernées assistaient à ce colloque.
Le Premier ministre a souligne à cette occasion que le sujet sur lequel doit
se pencher le colloque s’inscrit dans le droit fil du programme électoral du
Chef de l’Etat.

Ce programme vise à jeter les bases de l’économie du savoir à travers la
mise en place d’une infrastructure de pointe dans le domaine des
communications, la généralisation de la connexion à l’Internet et la
dynamisation de la société civile pour la promotion de la culture du savoir,
de manière à faire de la Tunisie un pôle régional dans les créneaux
porteurs.

13 novembre

Reprise du Prepcom 3

Les travaux de la 3ème réunion de préparation (Prepcom) de la deuxième phase
du SMSI reprennent au Palexpo du Kram, avec la participation des
représentants des parties concernées (gouvernements, organisations
internationales, partie civile et secteur privé).

Les participants ont examiné au cours de cette réunion, qui s’est poursuivie
jusqu’au 15 novembre, des questions relatives à la gouvernance de l’Internet
et parachèveront le document portant sur le financement de l’Internet.

Ils ont poursuivi également les négociations sur le volet politique du
document de la déclaration de Tunis et étudieront les mécanismes futurs de
mise en oeuvre et de suivi.

La prepcom3 avait eu lieu, à Genève, du 19 au 30 septembre 2005, et les
participants avaient alors décidé de poursuivre les négociations jusqu’au
Sommet de Tunis au niveau d’un groupe de travail chargé d’examiner les
différents documents devant être présentés au Sommet.

Remise du Palexpo du Kram à l’ONU

Une cérémonie officielle s’est déroulée ce jour-là, au Palais des
expositions du Kram (Palexpo) au cours de laquelle le palais a été remis à
l’Organisation des Nations unies.

Ce palais devra abriter les travaux de la deuxième phase du Sommet mondial
sur la société de l’information (SMSI) du 16 au 18 novembre et il est ainsi
placé sous la responsabilité légale et effective de l’Onu.

14 novembre

La Tunisie participe au salon World Travel Market à Londres

La Tunisie participe à la 26ème édition du salon World Travel Market (WTM)
qui se tient à Londres du 14 au 17 novembre 2005.

Il s’agit de l’un des grands rendez-vous du tourisme mondial avec la
participation de plus de cinq mille exposants venus de 193 pays et 46 mille
visiteurs. La Tunisie est présente à cette manifestation à travers un stand
réparti en plusieurs modules régionaux, un espace pour les compagnies
aériennes nationales (Tunisair, Nouvelair et Karthago Airlines), un autre
pour les opérateurs tunisiens et une zone de rencontres
inter-professionnelles.

L’agencement du stand et sa décoration sont inspirés des couleurs
tunisiennes.

A l’instar d’autres foires et salons auxquels participe l’ONTT, World Travel
Market représente une opportunité promotionnelle de grande valeur pour le
tourisme national, qui aura ainsi l’occasion de dévoiler la richesse et la
diversité de l’offre tunisienne.

Il est à signaler que la Grande-Bretagne est l’un des plus importants
marchés émetteurs pour la Tunisie.

Il convient de noter à cet égard que du 1er janvier au 31 août 2005, environ
226.925 touristes anglais ont séjourné dans notre pays, soit une
augmentation de plus 17,8% par rapport à la même période de l’année 2004.

15 novembre

Adoption de l’agenda de Tunis

La Prepcom 3 du Sommet mondial sur la société de l’information adopte, tard
le soir du mardi 15 novembre, deux documents sur la mise en œuvre et le
suivi des résultats du SMSI.

Le premier document, d’ordre politique, dénommé ”Les engagements de Tunis”
porte sur l’édification d’une société du savoir juste profitant à l’ensemble
de l’humanité.

Le deuxième document baptisé ”Agenda de Tunis pour la société de
l’information” est un tableau de bord des actions qui seront menées d’ici
2015.

Les participants ont convenu de confier à l’UNESCO l’élaboration du contenu
de ces actions et de charger l’UIT (Union internationale des
télécommunications) et le PNUD (Programme des Nations unies pour le
développement), respectivement, de la logistique et du financement.
Ils se sont enfin fixé rendez-vous en 2015 pour évaluer le degré de mise en
œuvre de l’ensemble de ces actions.

16 novembre

Le président Ben Ali préside l’ouverture des travaux du SMSI

Le président Zine El Abidine Ben Ali, président de la République tunisienne
et président du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), a
présidé, au palais des expositions du Kram (PALEXPO) l’ouverture des travaux
de la deuxième phase du Sommet, qui se tient à Tunis du 16 au 18 novembre
2005.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des chefs d’Etat et de
Gouvernement, des chefs des délégations et des représentants des
organisations internationales, du secteur privé et de la société civile.

Dans son discours d’ouverture, le président Ben Ali a formé l’espoir de voir
le Sommet de Tunis constituer une étape déterminante dans l’identification
de solutions adéquates aux problèmes qui se posent dans le domaine de
l’information et de la communication, grâce à la coopération de tous les
participants et à leur attachement à parvenir à des résultats à la mesure
des défis et des enjeux qui marquent notre époque.

Le chef de l’Etat a souligné la nécessité de parvenir à un accord au sujet
de l’Internet à même de servir les intérêts de l’Humanité tout entière.

Il a relevé le besoin impérieux de définir une vision prospective claire
d’une société équilibrée de la connaissance, qui garantisse à tous les
peuples l’opportunité d’accéder aux technologies de la communication,
indiquant que les effets du fossé numérique vont au-delà des aspects
économiques et sociaux, pour s’étendre à d’autres aspects bien plus
dangereux pour le devenir de l’Humanité, tels que la diversité culturelle,
qui constitue le fondement de l’héritage de l’humanité et représente sa
richesse véritable, dans toute sa fécondité et sa pérennité.

Le président de la République a, ensuite, donné la parole à MM. Kofi Annan,
secrétaire général de l’organisation des Nations unies (ONU), Samuel Schmid,
président de la Confédération suisse, et Yoshio Utsumi, secrétaire général
de l’Union internationale des Télécommunications (UIT), ainsi qu’à Mme
Shirin Ebadi, représentante de la société civile et à MM. Graig Barret,
représentant du secteur privé et Yanis Karklins, président de la Commission
préparatoire de la deuxième phase du SMSI (Prepcom).

Les intervenants ont, au cours de la séance d’ouverture, salué les grands
efforts déployés par la Tunisie pour assurer la réussite de cette échéance
historique, à la tenue de laquelle le président Zine El Abidine Ben Ali
avait appelé dès 1998.
Ils ont, dans ce contexte, mis l’accent sur la bonne préparation qui a
marqué le Sommet de Tunis ainsi que sur l’accueil chaleureux qui a été
réservé aux participants.

Les intervenants ont, en outre, souligné l’importance des efforts déployés
pour réduire le fossé numérique entre les pays du Nord et ceux du Sud et
tirer profit des nouvelles technologies de l’information et de la
communication au service du développement.

Présentation de l’ordinateur portable à 100 dollars

La présentation officielle, à l’occasion du Smsi, d’un ordinateur à 100
dollars (130 dinars tunisiens) a été, de toute évidence, la première action
concrète et de grande ampleur sur la voie de la réduction de la fracture
numérique entre les pays du Sud et ceux du Nord.

Baptisé «100 dollars Laptop», ce micro-ordinateur portable, conçu sur mesure
pour les écoliers des pays les moins nantis, est une technologie qui se
propose de révolutionner l’éducation des enfants du monde entier, en
particulier ceux du tiers monde.

Cet ordinateur sera distribué à partir de 2007 par les ministères de
l’Education des pays concernés dans le cadre d’une opération «un élève, un
ordinateur portable». La fabrication des premiers modèles devrait commencer
fin 2006.

Elle portera au départ sur une dizaine de millions de machines. En cas de
succès, elle sera étendue à 150 millions d’unités.

L’initiateur de cet ordinateur, l’Américain Nicholas Negroponte, en a
présenté un prototype à la presse, en marge du SMSI de Tunis en présence de
M. Kofi Annan, secrétaire général de l’Onu qui a qualifié la machine de
”raccourci technologique” mettant en exergue l’opportunité qu’offrira cet
appareil aux enfants du monde, notamment, ceux des pays pauvres.

Au plan technique, ce micro-ordinateur portable qualifié par son initiateur
d’«indestructible», utilisera des technologies innovantes, en particulier la
technologie sans fil du WIFI. Son avantage majeur consiste en sa mobilité.
La seule différence avec un ordinateur de bureau tiendra à la limitation de
la capacité stockage des données.

Autres spécificités techniques, sa coque en caoutchouc et sa batterie qui
pourra être rechargée manuellement à l’aide d’une manivelle et à raison
d’une minute pour 10 minutes d’utilisation.

17 novembre

Premiers résultats du SMSI Tunis 2005

Par la qualité des personnalités présentes (une cinquantaine de chefs d’Etat
et de gouvernement) au niveau officiel, par la représentativité de
l’ensemble des délégués du secteur privé et de la société civile et aussi
par le nombre des participants qui dépasse les vingt mille, le Sommet
mondial sur la société de l’information (SMSI) qui se tient à Tunis dans sa
deuxième phase depuis le 16 novembre 2005, sera retenu par les annales comme
le plus grand rassemblement jamais réalisé a l’échelle planétaire.

En effet, le record de participation enregistré par le SMSI dans sa première
phase à Genève, soit 16 mille participants est donc battu par le Sommet
organisé en Tunisie.

On enregistrera à la fin de ce Sommet (soit à l’issue de la journée du 18
novembre) la présence de plus 20.000 personnes. Aussi bien la Tunisie que la
planète entière ont vécu durant ces trois jours sur le rythme du Sommet de
Tunis qui est devenue, du coup, la capitale mondiale de la société de
l’Information.

Lancement du MMS pour l’ensemble des abonnés Tunisiana

L’opérateur GSM privé lance le service MMS pour tous ses abonnés prépayés et
postpayés. A signaler, au passage, que son concurrent, Tunisie Télécom, a
déjà lancé ce service quelques mois plus tôt, mais il ne touchait que les
abonnés du postpayé et ne pouvait se faire que contre un abonnement
préalable.

Tunisiana, outre ce service, a doublé au cours de cette année le nombre de
ses centres de services, a lancé la carte prépayée à 5 dinars et a réalisé
le double de ses objectifs initiaux en termes de nouveaux abonnés.

A la fin de l’année (soit décembre 2005), elle compte près de 2,3 millions
d’abonnés contre un million un an plus tôt.

Nokia renforce sa présence en Tunisie

Nokia, leader mondial de la téléphonie mobile, a ouvert, en marge du SMSI,
son premier bureau en Tunisie, une nouvelle implantation située à Tunis qui
emploiera une dizaine de personnes et offrira à sa clientèle ses services
d’information et d’assistance technique.

”Le taux d’augmentation du nombre d’abonnés au téléphone mobile au
Moyen-Orient, au Maghreb et en Afrique est l’un des plus importants au
monde”, a déclaré le Dr. Walid Moneimne, vice-président sénior des réseaux
Nokia pour l’Europe, le Moyen-orient et l’Afrique.
”Nous nous implantons à travers tout le Moyen-Orient et l’Afrique, afin de
répondre à l’augmentation de la demande et nous espérons que tous nos
clients pourront profiter de notre grande expérience, ainsi que des produits
et des solutions technologiques de pointe Nokia”, a-t-il ajouté.

Nokia espère répondre à une augmentation de la demande à travers le monde,
sachant que le nombre des abonnés au téléphone mobile est estimé
actuellement à 2 milliards d’individus. ”Nous espérons que ce chiffre
atteindra 3 milliards en 2010”, a poursuivi le Vice-président du groupe.

Création d’un centre de formation à distance à la technopole de Borj
Cédria

Un accord de coopération a été conclu, ce jour-là, en marge du SMSI, entre
le ministère de la Recherche scientifique, de la Technologie et du
Développement des compétences et l’Université des Nations unies.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre des thématiques de la technopole, à
savoir l’eau et l’environnement, la biotechnologie et l’énergie, comporte
trois composantes : un espace multimédia, une bibliothèque numérique et un
centre d’E-Learning.

Les promoteurs de ce projet ambitionnent d’en faire une plateforme pour les
universités africaines euro-méditerranéennes et arabes.

Ce centre sera une composante majeure de la technopole de Borj Cedria. Il
renforcera l’interconnectivité entre les universités tunisiennes,
contribuera au développement des compétences et optimisera l’utilisation des
nouvelles technologies de communications (TIC).

Inauguration du Portail international archivistique francophone

A l’occasion de la tenue du Sommet mondial sur la société de l’information à
Tunis, l’Association internationale des archives francophones (Aiaf) a lancé
ce jour-là son portail international archivistique francophone (Piaf).

Ce site est un lieu virtuel de formation et d’échanges au service de tous
les archivistes et gestionnaires de documents de la francophonie.

Le Piaf propose une formation de base en ligne au métier d’archiviste et de
gestionnaire de documents. Cette formation est libre, gratuite et accessible
à tous, mais elle n’est pas diplômante.

Elle s’adresse en premier lieu aux employés, aux techniciens et aux
professionnels des archives qui, souvent isolés dans leur milieu de travail,
n’ont pas facilement accès à des cours de perfectionnement, ni à la
littérature professionnelle en langue française.
Le Piaf pourra leur procurer un complément de formation pour mieux répondre
aux défis que pose la gestion des archives (courantes, intermédiaires,
définitives) à l’aube du 21ème siècle.

Le Piaf procure aussi une base de connaissances à ceux et celles qui veulent
s’initier à la gestion des archives, des documents, y compris les documents
électroniques.

En plus du volet ”se former”, le Piaf offre aussi un volet ”se
documenter”. Cet espace, unique au monde, présente un ensemble de
ressources documentaires aux internautes intéressés par l’archivistique des
pays francophones.

Le Piaf répond ainsi concrètement à la volonté de développement de systèmes
et de pratiques archivistiques, dans le cadre de la bonne gouvernance et de
la promotion de la démocratie, tout en respectant la diversité et le
multiculturalisme des pays ayant en partage la langue française.

18 novembre
Le chef de l’Etat préside la clôture du SMSI

Le président Zine El Abidine Ben Ali a annoncé dans son discours de clôture
de la 2ème phase du SMSI que le Sommet de Tunis a débouché sur la création
d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de la mise en oeuvre des résultats
du Sommet, sous les auspices des Nations unies et de ses institutions
spécialisées et avec la participation très large de toutes les parties
concernées.

Le président de la République a affirmé, en présidant, vendredi soir, la
clôture des travaux de la 2ème phase du SMSI que le Sommet de Tunis a
abordé, pour la première fois, la question de la gouvernance de l’Internet,
et fixé un cadre général et des approches communes pour oeuvrer à l’avenir
en vue d’approfondir la concertation et la coopération dans ce domaine.

Le chef de l’Etat a, par ailleurs, exprimé sa satisfaction quant aux
résultats du Sommet de Tunis qui a abouti à l’adoption de deux documents.

Le premier, “l’engagement de Tunis”, affirme la ferme détermination
politique de la communauté internationale à aller de l’avant sur la voie de
la réduction du fossé numérique, tandis que le deuxième, “l’agenda de Tunis
pour la société de l’information”, reflète la volonté de tous d’identifier
des solutions pratiques à même de concrétiser l’entente et d’ouvrir de
nouvelles perspectives devant les différentes sociétés pour accéder aux TIC
et aux réseaux mondialisés d’information sans difficultés ni obstacles.
Sur un autre plan, le président Ben Ali s’est déclaré satisfait de l’accord
obtenu au niveau de la communauté internationale concernant la création de
mécanismes favorisant la réduction de la fracture numérique entre les
Nations.

Dans son discours prononcé à la clôture des travaux de la 2ème phase du SMSI,
le chef de l’Etat a notamment salué la création du fonds mondial de
solidarité numérique, relevant la nécessité de mettre à contribution les
mécanismes de financement disponibles pour traiter efficacement la question
de la fracture numérique.

SMSI : Adoption de “l’engagement de Tunis” et de “l’agenda de Tunis”

Le Sommet mondial sur la société de l’information a achevé, le soir du 18
novembre, ses travaux, au PalExpo du Kram, par l’adoption de “l’engagement
de Tunis” et de “l’agenda de Tunis pour la société de l’information” ainsi
que l’approbation du rapport relatif au projet de l’après-Tunis s’agissant
notamment de la poursuite des concertations avec les Nations unies (ONU).

“L’engagement de Tunis” réaffirme la volonté des représentants des peuples
du monde et leur engagement en faveur de l’édification d’une société de
l’information globale et orientée vers le développement, qui place
l’humanité au coeur de ses préoccupations, sur la base des principes de la
Charte de l’ONU, de la légalité internationale, de la diversité et de
l’adhésion totale à la Déclaration universelle des droits de l’Homme, afin
que tous les peuples de la planète puissent accéder au savoir et aux
connaissances, les utiliser et les échanger au service des objectifs du
développement convenus à l’échelle internationale, dont notamment les
Objectifs du Millénaire.

Quant à “L’agenda de Tunis de la société de l’information”, il affirme
l’attachement des Etats membres de l’ONU à honorer leurs engagements pris
lors du sommet de Genève, réaffirmant l’importance des mécanismes de
financement pour combler la fracture numérique et de la question de la
gouvernance de l’Internet ainsi que la nécessité de mettre en oeuvre et
d’assurer le suivi des décisions de Genève et de Tunis.

Après l’adoption de ces documents, il a été procédé à l’audition des
interventions des représentants des pays participant au sommet de Tunis.
Ces participants ont été unanimes à saluer les résultats positifs issus de
ce sommet et à applaudir l’initiative lancée, dès 1998, par le président
Zine El Abidine Ben Ali, en faveur de la tenue du SMSI.

Le représentant du groupe asiatique a souligné, à ce propos, que
l’initiative du président Ben Ali revêt un caractère audacieux, eu égard à
l’importance des défis et des enjeux liés à la société de l’information et à
la fracture numérique.

Il a indiqué que le Sommet de Tunis est un sommet historique marquant qui a
abouti à des décisions très importantes, appelant toutes les parties
concernées à oeuvrer à la concrétisation des résolutions et recommandations
du Sommet, après l’accord intervenu sur les mécanismes de financement
nécessaires à leur concrétisation.

Les représentants des différents groupes se sont également félicités de la
bonne organisation et de la préparation judicieuse du Sommet, lesquelles ont
favorisé le bon déroulement des travaux et des différentes manifestations
parallèles, ainsi que les négociations et les débats engagés à cette
occasion sur les principaux thèmes inscrits à l’ordre du jour du Sommet.

Le représentant de l’Afrique a fait remarquer, dans ce contexte, que les
efforts entrepris par la Tunisie sont une source de fierté pour tous les
pays du continent africain.

Pour sa part, le représentant du monde arabe a formé l’espoir d’unir les
efforts pour assurer le suivi de la mise en oeuvre des recommandations du
Sommet de Tunis, appelant les gouvernements, les représentants de la société
civile et les organisations internationales, avec à leur tête l’ONU et ses
institutions spécialisées, à réunir les conditions optimales pour
l’instauration d’une société mondiale de l’information, fondée sur
l’égalité, la solidarité, la sécurité, la stabilité et le développement
durable.

19 novembre
Participation de la Tunisie au Congrès des conseils économiques et sociaux
euro-méditerranéens

Participation de la Tunisie, du 19 jusqu’au 22 novembre 2005, à Amman
(Jordanie) aux travaux du congrès des conseils économiques et sociaux
euro-méditerranéens.

Le congrès s’est penché sur l’évaluation du processus de Barcelone 10 ans
après son lancement et du rôle des institutions consultatives et des
organisations sociales et professionnelles dans la mise en œuvre des accords
de partenariat avec l’Union européenne, et ce, dans le cadre de la Politique
de Voisinage, de coopération industrielle et technologique, de
délocalisation dans l’espace euro-méditerranéen et de lutte contre la
pauvreté dans les pays euro-mediterranéens.

22 novembre
19ème salon international de l’informatique et de la bureautique «SIB 2005»

Ouverture à Tunis du 19ème Salon International de l’Informatique et de la
Bureautique «SIB 2005».

Prennent part à cette édition, qui s’est poursuivie jusqu’au samedi 26
novembre 2005, quelque 150 exposants venus de pays arabes, européens et
asiatiques dont la Jordanie, l’Angleterre, l’Espagne et le Japon, outre la
Tunisie.

Une panoplie de produits informatiques et bureautiques haut de gamme
comprenant les dernières nouveautés en matière de logiciels, de réseau, de
multimédia, de machines et accessoires a été présentée à ce salon.

Sib 2005, organisé à quelques jours de la clôture du SMSI, a connu à son
ouverture une affluence remarquable. Les visiteurs du salon sont surtout
intéressés par l’ordinateur familial commercialisé à cette édition à 700
dinars pour le PC et 1200 dinars pour le portable.

Plusieurs entreprises et fournisseurs d’Internet tunisiens et étrangers
lanceront à l’occasion de cette édition de nouveaux ordinateurs à des prix
compétitifs et présenteront les dernières technologies dans les domaines de
l’impression numérique, la gravure et la découpe au laser.

L’une des nouveautés du salon est l’introduction des dernières encres
écologiques pour l’impression Grand Format et une machine assistée par
ordinateur qui fabrique des tampons caoutchouc en 4 couleurs au rayon laser.

En Tunisie, le nombre total des ordinateurs a atteint, en 2004, 472.132
unités, soit environ 4 ordinateurs pour 100 habitants.

Le total des ventes de l’ordinateur familial est estimé, pour la même année,
à 5.895 ordinateurs.

S’agissant de l’Internet, le nombre des sites web en Tunisie s’élève,
jusqu’au mois d’août 2005, à 3.632 sites, celui des utilisateurs d’Internet
avoisine les 926.780 internautes, à la même période.

Par ailleurs, le nombre de sociétés de services informatiques s’est établi
en 2004 à 697 SSII.

24 novembre
12ème session des Journées théâtrales de Carthage

La 12ème session des Journées théâtrales de Carthage (JTC) s’est ouverte ce
jour-là au théâtre municipal de la ville de Tunis avec la pièce ”Sogolon”,
épopée africaine (Côte d’Ivoire).

En prélude, le public a suivi un spectacle d’un quart d’heure, en guise de
cérémonie d’ouverture, concocté par le dramaturge tunisien Taoufik Jebali.
Ce spectacle innovant a été présenté par des jeunes qui ont alterné danse,
acrobaties et jeu théâtral proprement dit. La chorégraphie est signée Sondes
Belhassan, une enseignante de l’école du cirque de Tunis.

Par la suite, Mohamed Driss, directeur de la 12ème session des JTC, a
souhaité la bienvenue aux invités de cette session placée sous le signe de
”l’ouverture” sur les arts vivants et les autres expressions artistiques
avancées.

Au total, 45 titres ont été présentés lors des JTC 2005 (du 24 novembre au 3
décembre) de 16 pays arabes, africains, européens et asiatiques.

Par ailleurs, deux colloques sur les thèmes ”l’ouverture du 4ème art sur
les autres formes d’expression” et ”les réseaux de distribution” ont été
organisés avec la participation de spécialistes arabes et étrangers.

En outre, des expositions portant notamment sur les arts plastiques et les
arts de l’image ont été à l’affiche ainsi que des séances ”majaless” pour
débattre du discours théâtral, de l’art du comédien et des nouvelles
techniques esthétiques.

Plus de 300 participants et une centaine de personnalités du monde du
théâtre, de la critique et des médias ont été de la fête qui a été fortement
critiquée par les professionnels et les médias. Rares en effet où une
session des JTC a fait l’unanimité autour d’elle pour en dire autant de mal.

26 novembre

Présentation du budget de l’Etat 2006

Présentation ce jour-là du rapport général sur le budget économique 2006. Il
souligne l’importance du prochain exercice qui marquera la dernière année du
10ème plan (2002/2006), laquelle sera l’année de base pour le lancement du
11ème plan qui constituera une étape décisive dans la mise en œuvre du
programme présidentiel «la Tunisie de demain».

Il rappelle certains faits marquants sur la scène économique internationale
notamment la fluctuation des prix des hydrocarbures, de certains produits de
base et des valeurs des devises. Quant au budget économique 2006, il vise,
selon le rapport, à garantir une plateforme idoine au renforcement des
acquis réalisés dans les différents domaines dans le cadre de la
conciliation des dimensions économique, sociale et culturelle tout en
mettant l’accent sur la valorisation des ressources humaines, l’amélioration
de l’environnement d’affaires, la concrétisation des priorités nationales
dont l’emploi, particulièrement celui des diplômés de l’enseignement
supérieur et la consolidation des fondements de l’économie du savoir ainsi
que la maîtrise de l’énergie et la préservation des ressources naturelles.

Le développement régional occupe une place importante dans le budget
économique 2006, ce qui se traduit par le renforcement des prérogatives des
régions, l’élaboration de programmes spécifiques au profit des délégations
prioritaires et la promotion des régions en tant un facteur d’enrichissement
et de diversification du système de développement dans le pays.

En ce qui concerne le bilan de l’exercice 2005, l’économie nationale a pu se
maintenir, en dépit de l’émergence de plusieurs facteurs qui ont eu un
impact négatif sur certains secteurs tels que l’énergie, le textile et
l’habillement et la production agricole, et ce grâce à la poursuite des
réformes et aux décisions prises à temps en vue de limiter l’impact négatif
et soutenir les secteurs concernés.

Le rapport souligne les résultats globalement positifs enregistrés. Certains
de ces résultats ont même dépassé les objectifs tracés notamment aux niveaux
des paiements extérieurs et de la maîtrise de l’évolution des prix.

Ainsi, la croissance du PIB a atteint 4,2% aux prix courants en 2005, contre
6% en 2004 et 5,6% en 2003. Le volume des investissements a également
augmenté de 6,3% pour atteindre 8.410 millions de dinars en 2005, soit 22,6%
du PIB.

La contribution du secteur privé s’élève à 56,3%. Celle de l’investissement
étranger, dans cette part, est estimée à environ 12%, soit une hausse de 4
points par rapport aux prévisions du plan.

Le nombre des emplois crées a atteint en 2005, 76500 emplois contre 75.500
emplois en 2004 outre la réduction du déficit courant de la balance de
paiement à 2% de PIB contre 3,6% en 2002 et le maintien du déficit au niveau
de 3% en dépit du coût élevé de la compensation des prix des hydrocarbures
et de l’électricité. L’exercice 2005 a été en outre marqué par une
stabilisation du taux d’inflation à 2% contre 3,6% en 2004 et le maintien du
niveau du taux d’endettement à 51,7%.

29 novembre
Nouvelles mesures pour encourager la cotation à la Bourse et la maîtrise de
l’énergie

Un programme d’action sera mis au point avec le Conseil du marché financier
(CMF) et concrétisé en 2006 avec la collaboration des institutions
financières, pour encourager 50 entreprises, au moins, à s’introduire en
Bourse, a annoncé ce jour-là M. Afif Chelbi, ministre de l’Industrie, de
l’Energie et des PME.

Présidant la réunion mensuelle du Comité de pilotage du Programme de mise à
niveau (COPIL) consacrée à l’examen des nouveaux dossiers de mise à niveau,
le ministre a appelé les membres de cette instance à accorder, à l’avenir,
un intérêt particulier dans l’adoption des plans de mise à niveau, aux
aspects relatifs à l’adhésion des entreprises à la Bourse et aux actions de
maîtrise de l’énergie.

Il a évoqué les nouvelles mesures annoncées par le chef de l’Etat dans son
discours à l’occasion du 18ème anniversaire du Changement, visant à
encourager les entreprises à s’ouvrir sur le marché financier et à mieux
tirer profit des instruments de financement mis en place.

Il a souligné, à cet effet, la nécessité d’intégrer dans les plans de mise à
niveau ces orientations, de manière à inciter les entreprises à adhérer au
marché boursier.

Dans le même sens, M. Afif Chelbi a relevé que la flambée continue des prix
du pétrole sur le marché international exige une rationalisation de la
consommation énergétique, en particulier des entreprises. Il a mis en
exergue la nécessité de considérer la maîtrise de l’énergie comme un facteur
de mise à niveau de l’entreprise et d’amélioration de sa compétitivité, d’où
la nécessité, a-t-il soutenu, d’encourager les unités industrielles
concernées à recourir à l’audit énergétique.

Le ministre a affirmé, à cette occasion, que le nombre d’entreprises
concernées par l’audit énergétique, soit 200 entreprises industrielles,
représente 60% de la consommation énergétique du secteur industriel.

D’autre part, en vue d’encourager les entreprises à recourir davantage aux
nouvelles technologies, le COPIL a adopté un nouveau critère d’éligibilité
pour les investissements technologiques prioritaires (ITP), en ramenant la
durée d’exercice à une année au lieu de deux.

 

 


R.B.H.