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Malgré les commentaires que l’on entend çà et là sur un Tunisien qui serait casanier plus que de raison, il vous suffit de faire une petite tournée dans nos villes pour comprendre sans l’ombre d’un doute que les Tunisiens aiment ‘’sortir’’. Les festivals qui fleurissent chaque année à l’occasion du ramadan deviennent manifestement de plus en plus populaires et vous croiserez sûrement des couples, des amis et même des familles entières se hâter dans les ruelles des médinas pour rejoindre une salle de concert ou d’exposition. Un ‘’spectacle’’ qui devient encore plus familier avec les années, car les Tunisiens commencent à revoir leurs liens avec le monde de la culture. On ne peut d’ailleurs manquer de relever que ce ne sont plus uniquement les spectacles ‘’populaires’’ qui drainent les foules, parce que le répertoire classique et universel a de plus en plus d’audience. Ceci sans compter l’inclinaison particulière de nos concitoyens pour les lieux où l’on peut, en gros, s’asseoir avec ses amis, siroter son café ou sa boisson préférée, fumer sa chicha. Toute la gamme des cafés, restaurants, terrasses…y passe. Tout cela est en train de prendre de l’ampleur, proportionnellement à l’amélioration du pouvoir d’achat de nos concitoyens. De fait, nous sommes aujourd’hui en pleine consécration de cette classe moyenne qui commence vraiment à dominer la société tunisienne à un niveau jamais atteint auparavant. Et ce seul fait justifierait, à notre sens, l’investissement dans le secteur des loisirs.
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Si elle reste, à certains égards, un cauchemar pour les patrons, une période aussi spéciale que le ramadan a le privilège de nous montrer un autre facette de la réalité, un autre éclairage. Dès les premiers soirs, il fallait ainsi être difficile pour ne pas comprendre que les loisirs ont toujours un attrait sans tâche sur nos concitoyens et que ce domaine est plus que jamais porteur d’opportunités d’investissement.
