Le SMSI et la protection en ligne des enfants : UNICEF/ECPAT

Par : Autres
 

Le SMSI et la protection en ligne des enfants

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Activités
parallèles – Deuxième jour

L’ECPAT a organisé un panel d’experts sur la protection en ligne des
enfants, avec la participation de Carmen Madrinan, Directrice exécutive d’ECPAT
International, de Paulo Sergio Pinheiro, qui a dirigé une étude des Nations
Unies sur la violence contre les enfants, d’un représentant de Microsoft, de
Karin Johansson, du Conseil de l’Europe et de Pamela Shifman, du Programme
de l’UNICEF pour la protection de l’enfance. Tous ont convenu de l’intérêt
des TIC pour les enfants du monde, tout en attirant l’attention sur les
menaces et les dangers inhérents aux nouvelles technologies telles que
l’Internet et la téléphonie mobile: une explosion de la pornographie
enfantine, risques encourus par les enfants, proies potentielles de
prédateurs sexuels et accès en ligne à des contenus illicites et nuisibles.
Il a été relevé que les abus commis contre les enfants sont aujourd’hui
parmi les délits informatiques qui se répandent le plus vite dans le monde.

Il apparaît, d’après l’étude des Nations Unies sur la violence contre les
enfants, que ce problème concerne tous les pays du monde, qu’ils soient
riches ou pauvres. La Convention relative aux droits de l’enfant a été
saluée comme marquant un tournant décisif, mais de nombreux pays n’ont pas
encore commencé à appliquer cet important traité. Karin Johansson, du
Conseil de l’Europe, a ensuite pris la parole pour expliquer en quoi la
Convention sur la cybercriminalité peut protéger les enfants et a rappelé
que cette Convention, entrée en vigueur en juillet 2004, est le premier
traité international contraignant dans ce domaine.

Parution d’un ouvrage sur le SMSI

Groupe d’étude des Nations Unies sur les TIC

Le Groupe d’étude des Nations Unies sur les TIC a présenté un ouvrage
intitulé dans sa version anglaise WSIS: Moving From the Past into the
Future. Publié sous la direction de l’Ambassadeur Daniel Stauffacher et de
M. Wolfgang Kleinwachter, cet ouvrage contient un avant-propos du Secrétaire
général de l’Organisation des Nations Unies, Kofi Annan, et une préface du
Secrétaire général de l’UIT, Yoshio Utsumi.

Sous-Comité B

La Présidente, Mme Lyndall Shope-Mafole (République sudafricaine), a ouvert
la première séance du Sous Comité B, qui traite des questions autres que la
gouvernance de l’Internet et a invité les observateurs de la société civile,
du secteur privé et des organisations internationales à prendre la parole.

L’UIT a présenté des arguments pour la coordination de la mise en oeuvre des
grandes orientations du SMSI et des mécanismes de suivi au cours de l’après-Tunis.
L’UNICEF a insisté sur les possibilités offertes par les TIC pour protéger
les enfants, même si certains s’en servent pour les maltraiter et les
exploiter.

La Chambre de commerce internationale a mis l’accent sur le rôle important
joué par le secteur privé pour promouvoir la croissance économique et le
développement.

La porte-parole de la société civile pour l’Afrique a préconisé
l’établissement d’un cadre de mise en oeuvre souple, mais efficace, pour
assurer la réussite du suivi du SMSI. Elle a critiqué le projet actuel pour
sa faiblesse et a réaffirmé que la société civile exigeait une approche
faisant véritablement intervenir de multiples parties prenantes.

Au nom du Groupe asiatique, le délégué du Pakistan s’est félicité du
consensus concernant le Fonds de solidarité numérique inauguré en mars 2005
et a souhaité qu’un consensus analogue se dégage sur le chapitre relatif aux
mécanismes de financement.

Les Etats africains, représentés par le Ghana, ont fait valoir que tous les
accords intervenus au cours du processus du SMSI devraient être
intégralement mis en oeuvre et ont souligné l’importance des contributions
régionales dans cette mise en oeuvre. Le délégué du Ghana a proposé la
création d’une commission de suivi qui serait chargée de superviser les
progrès tandis qu’une conférence régionale biennale serait organisée pour
présenter toutes les mesures prises.

S’exprimant au nom de la Ligue arabe, l’Arabie saoudite a demandé que les
pays utilisent les TIC pour contribuer financièrement, moralement et
politiquement au développement social.

Les délégations ont adopté à l’unanimité une proposition de l’Union mondiale
des aveugles visant à renforcer les cyberstratégies au service des personnes
handicapées en vue de l’édification d’une société de l’information
réellement inclusive.

Le débat sur le Document WSIS-II/PC-3/DT/6 s’est terminé par une discussion
relative à quatre paragraphes sur 29.