Economie tunisienne : La bonne tenue des secteurs Services et Agroalimentaire

Par : Autres
 

Economie tunisienne

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Le
dernier rapport de la BCT (Banque Centrale de Tunisie) fait un excellent
constat sur les performances économiques de la Tunisie en 2004 qui, malgré
une conjoncture internationale difficile, parvient à réaliser une croissance
significatiuve :

De 5,6% en 2003, ellela croissance s’établit à 6% en 2004 ; mais reste
inférieure aux 7% que les économistes jugent nécessaire afin de diminuer le
chômage. Cette croissance est due en bonne partie aux bonnes tenues des
secteurs de l’industrie et des services :

– Industries manufacturières : +5,1%


Industries agroalimentaires : +12, 2%


Industries mécaniques et électriques: +8%


Services marchands +7,7%


Tourisme : +8,2%


Transport:+7%


Télécommunications :+20,5%


Agriculture :-10%

– Pêche:
-21,5%


Textile:-0,4%.

On remarquera le recul net du secteur de la pêche et de l’agriculture dû au
recul de la récolte d’olives, les télécommunications enregistrent une
progression de plus de 20% grâce aux investissements réalisés dans
l’infrastructure.

La croissance du PIB en 2004 représente plus de 5 fois l’évolution
démographique, ce qui signifie qu’il y a eu une amélioration significative
du revenu par tête d’habitant, qui atteint 3.572 dinars en 2004, soit une
augmentation de 8,7% en prix courants. Ce niveau de revenu place la Tunisie
parmi les pays du Maghreb ayant le niveau de vie le plus élevé.

Un taux de chômage de 14% de la population active, un taux qui demeure
élevé, et ce malgré l’accélération du rythme de la croissance économique,
qui s’est accompagnée d’une nette reprise des investissements, avec 7.834
millions de dinars, soit 4% d’augmentation de la formation brute du capital
fixe, donnant un taux d’investissement de 23,4%.

L’effort doit être poursuivi et particulièrement au niveau de
l’investissement dans la nouvelle économie et dans les TIC, qui est
aujourd’hui un véritable levier créateur de nouveaux métiers. C’est de ce
côté que la Tunisie doit faire sa mutation d’une économie industrielle vers
une économie immatérielle.

L’organisation du SMSI est un signe fort de cette mutation et de la
nécessite d’accélération du mouvement.

 

 

A.B.