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Tic,
privé, public
L’union sacrée, mais…
Si tout le monde
s’accorde à dire que le partenariat public/privé est la voie royale pour
cristalliser un secteur «agressif» des technologies de l’information et de
la communication et, a fortiori, une société du savoir féconde, il reste
qu’il est impossible qu’une telle alliance fonctionne si les deux
protagonistes n’adoptent pas une stricte observance de deux facteurs
fondamentaux : une transparence totale et sans réserves et un traitement
constant d’égal à égal.
A ce propos, il y a une anecdote assez représentative qui date de seulement
quelques mois : Dans le cadre de ses activités courantes, un opérateur privé
a demandé un «service» à une entreprise publique mais celle-ci refusa tout
de go, avec l’argument que, par nature, elle ne pouvait fournir un tel
service mais qu’il n’y avait rien de personnel dans ce comportement.
L’opérateur privé fut convaincu et chercha autre part. Mais telle ne fut sa
surprise quand il découvrit, un peu plus tard, que l’entreprise publique en
question avait fourni le même service à un opérateur public.
C’est parfaitement compréhensible, humain et même légitime car, en Tunisie,
le secteur public est de plus en plus évalué par nos décideurs à l’aune de
la compétitivité, avec ce que cela implique de pression. De plus, absolument
rien ne s’oppose à ce que les entreprises publiques se prêtent main forte.
Au contraire, dans de nombreux pays (y compris les plus libéraux), le
secteur public est ouvertement encouragé à donner l’exemple du travail en
équipe.
Pourtant, il faudra évidemment oublier définitivement ce genre de pratique
si l’on souhaite vraiment donner tout son sens au partenariat public/privé :
la conjugaison de deux talents complémentaires pour garantir la meilleure
«visibilité» possible à l’intégralité du secteur des technologies de
l’information et de la communication en Tunisie.
Maryam OMAR
05 – 05 – 2005 ::
06:00
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