La Bourse de Tunis force l’admiration !

La Bourse de Tunis force l’admiration !

 

La Bourse de Tunis forçant l’admiration est une information étonnante en soi
dans la mesure où on ne voit vraiment pas ce qui pourrait étonner dans notre
chère place boursière.
Toujours est-il que la phrase a bel et bien été écrite noir sur blanc par un
de nos confrères Camerounais connu pour ses connaissances approfondies de la chose
économique. Il s’agit de Pascal E. Dang du quotidien de Yaoundé «Mutations» qui justifie son admiration par les «activités de la Stock Exchange» de
notre Bourse.

Tout en rappelant qu’elle passe pour être l’une des premières en Afrique
(Créée en 1912 et fonctionnelle depuis 1969), le journaliste invite les
banquiers camerounais à prendre exemple sur la Bourse de Tunis. Il rappelle
qu’il y a un an, le 23 octobre 2003 plus exactement, Ahmed Hadouej,
directeur général de la bourse de Tunis et Slaheddine Ladjimi, président du
conseil d’administration de cette structure, se trouvaient à la bourse des
valeurs mobilières de Douala où ils ont eu une rencontre avec les
responsables de différentes banques de la place ; leurs interlocuteurs
voudraient connaître comment “la Bourse de Tunis a fait pour démarrer, et comment
elle est devenue rentable “.

Il semble, par ailleurs, qu’il y ait eu des conventions entre les bourses
(tunisienne et camerounaise) puisque selon le directeur général de Douala
Stock Exchange (Dsx – bourse camerounaise des valeurs mobilières), Mathurin
Doumbè Epée, Dsx, a opté pour l’exemple de la Bourse de Tunis, plus
ancienne et plus expérimentée en matière d’administration des marchés,
d’introduction aux compartiments de la cote et de la cotation des valeurs
mobilières.

Cette bourse est actuellement en phase d’émissions, c’est-à-dire la phase
qui précède les cotations qu’elle est en train de conduire sous les
meilleurs auspices. L’expérience camerounaise, conduite avec des experts Tunisiens,
devrait servir à l’élaboration d’une fiscalité appropriée au marché
financier camerounais : « Il est donc
question de s’inspirer du modèle tunisien, dont le succès dans les activités
de la Stock Exchange force l’admiration. » conclut le journaliste.
 

R.B.H.

 

27 – 12 – 2004 ::
07:00

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