Tunisie-Espagne : Cybersécurité, nouvel axe de coopération entre les deux pays

Un nouvel élan sera donné à la coopération tuniso-espagnole dans plusieurs domaines à la faveur notamment de la signature d’un accord sur la cybersécurité, a affirmé, mardi 11 avril, le chef de la diplomatie espagnole, Alfonso Dastis, en visite actuellement en Tunisie. “Les relations entre les deux pays devraient se développer davantage à la lumière des opportunités offertes”, a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue tunisien, Khémaies Jhinoui.

Alfonso Dastis a souligné la volonté de son pays de reprendre les réunions de hauts niveaux et d’intensifier la coordination et la coopération économique.

Par ailleurs, le chef de la diplomatie espagnole a indiqué que la Tunisie a su mener à bien son processus de transition démocratique en dépit de nombreuses difficultés: “le pays qui fait face à des défis importants, a réussi à apporter une réponse adéquate aux besoins et attentes de sa population tout en préservant les acquis de sa Révolution dont la démocratie”.

Pour sa part, Jhinaoui a souligné l’appui constant apporté par l’’Espagne à la Tunisie aussi bien dans la cadre de la coopération bilatérale que dans le cadre de l’Union européenne.

Selon Jhinaoui, l’entretien a été l’occasion de passer en revue le développement des relations tuniso-espagnoles dans tous les domaines et d’identifier les moyens et mécanismes de les promouvoir.

La rencontre a porté sur les flux commerciaux, l’investissement, le tourisme et les opportunités offertes pour les deux pays.

Jhinaoui a rappelé que l’Espagne est le 5e partenaire de la Tunisie et 6e investisseur, précisant que 64 entreprises espagnoles opèrent aujourd’hui en Tunisie.

La situation dans la région notamment la crise libyenne et les moyens de parvenir à un règlement pacifique de la crise dans ce pays voisin, ont été également à l’ordre du jour de la rencontre. “La Tunisie remercie l’Espagne pour son appui à l’initiative de Béji Caid Essebsi visant le règlement de la crise en Libye”, a-t-il poursuivi.

Il s’agit, a-t-il expliqué, d’un “règlement inclusif de la question libyenne qui exclut tout recours à la force et à la violence et prend en considération l’unité du peuple libyen et l’intégrité territoriale du pays”.