Tunisie – Biens publics : Mabrouk Korchid explique la notion de “voitures administratives de service”

Par : TAP

L’Etat n’a pas de solutions et ne peut pas se passer des voitures administratives de service dont le nombre dépasse 80.000. C’est ce qu’a indiqué Mabrouk Korchid, secrétaire d’Etat chargé des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, dans un entretien accordé à l’Agence TAP.

Selon Korchid, les campagnes de contrôle des voitures administratives ont révélé la baisse du taux d’infractions qui s’est établi à 7,1% au cours des deux premières semaines du mois d’octobre contre 14% au cours des premiers jours de l’entrée en fonction du gouvernement d’union nationale. 

Il a expliqué que les bénéficiaires des voitures de la fonction publique, dont le nombre s’élève à environ trois mille, ont le droit de les utiliser hors service, indiquant l’existence de deux types de voitures administratives, la plupart d’entre elles d’utilité publique et ne pouvant être utilisées par leurs bénéficiaires à titre privé, le reste étant des voitures de fonction publique. L’intention, a-t-il dit, est “de publier un décret pour que les plaques d’immatriculation deviennent normales et seules les voitures d’intérêt public conserveront des plaques dont les chiffres sont de couleur rouge”. 

Concernant les biens confisqués, le secrétaire d’Etat a souligné que l’Etat continuera à les liquider, précisant que “quelques biens fonciers ont été vendus récemment pour le montant de 45 millions de dinars”. L’Etat ne compte pas se désister des biens confisqués mais certains tribunaux ont déclaré illégales certaines décisions de confiscation, ce qui devrait engendrer un débat. 

Par ailleurs, Korchid a fait savoir que “la Direction des domaines de l’Etat et des affaires foncières a entamé l’élaboration d’un code foncier”, ajoutant que cette dernière veillera à conférer davantage de transparence à la question des domaines de l’Etat. Il a déclaré que la direction élabore actuellement une étude relative à ce sujet avec la contribution de plusieurs experts et responsables du ministère.