
Le ministère des Affaires culturelles a déploré mardi dans un communiqué le décès du réalisateur, considéré comme l’un des plus éminents pionniers du film documentaire en Tunisie. Le ministère a affirmé que la scène culturelle perd ainsi l’une de ses figures majeures, un homme qui a contribué de manière significative à la documentation de la mémoire nationale grâce à sa profonde vision artistique.
Né en 1941 à Akouda dans le gouvernorat de Sousse, Hmida Ben Ammar a consacré l’essentiel de son œuvre au cinéma documentaire. Il a maîtrisé cet art et s’est distingué par une perspective humaniste et esthétique qui a fait de lui l’un des réalisateurs les plus profondément engagés dans les transformations historiques et culturelles de la société tunisienne. Cette vision lui a permis de créer un univers cinématographique unique, alliant rigueur documentaire et profondeur artistique.
Parmi les œuvres les plus marquantes qui ont jalonné sa carrière et façonné sa personnalité artistique figurent les films “Calligraphie arabe” (1971), “Les Journées cinématographiques de Carthage – JCC 68” (1968), “La Zitouna au cœur de Tunis” (1982) , parmi d’autres qui ont contribué à enrichir et mettre en valeur le patrimoine audiovisuel national.


