Le ministère des Finances œuvre, en collaboration avec les départements de l’Intérieur et des Technologies de la Communication, à digitaliser plusieurs services publics, et ce, dans le cadre d’un projet national qui touche plusieurs institutions, a indiqué la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi.
Intervenant, mercredi soir, lors d’une séance plénière commune de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et du Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) consacrée à l’examen du budget de la mission du ministère des Finances pour l’exercice 2026, Khaldi a souligné que l’objectif est de faciliter et de simplifier les procédures en faveur des citoyens.
Et d’ajouter que son département, dans le cadre de sa vision de digitalisation, œuvre à la réduction du nombre d’institutions, notamment celles dédiées à la collecte des impôts, tout en assurant la continuité et le suivi des projets programmés.
Elle a souligné dans ce cadre que des projets sont actuellement en cours de réalisation, tandis que d’autres sont programmés, citant à titre d’exemple la mise en place des recettes des finances dans le cadre de centres financiers à Menzel Bouzayane, à Fernena, à Téboursouk afin de rapprocher les services des citoyens.
Elle a, en outre, rappelé que son département offre plusieurs services numériques à travers les recettes des finances, dont la télédéclaration et le paiement électronique des impôts (125 mille adhérents), la mise à disposition de TPE dans 196 recettes des finances et la réalisation de 206 mille opérations de paiement digital jusqu’à fin septembre 2025, contre 187 mille opérations au cours de la même période de 2024.
Elle a souligné, par ailleurs, que le ministère des Finances œuvre en collaboration avec le ministère de l’Intérieur à mobiliser des ressources au profit des municipalités et des recettes des finances.
Il s’agit notamment de développer un système numérique permettant une meilleure gestion des ressources municipales, ainsi qu’un service de paiement des taxes à distance, a-t-elle expliqué.
Au sujet des recrutements dans la fonction publique et les augmentations salariales, la ministre a rappelé que la politique de recrutement s’est concentrée, au cours des dernières années, sur certains secteurs au détriment d’autres, sans pourtant satisfaire les besoins des secteurs en question.
Et d’ajouter que la reprise des recrutements, en 2026, devrait avoir une incidence budgétaire pour l’État, d’où la nécessite de l’accélération des investissements et de la création de richesses.


