
La réunion s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, du ministre d’Etat, ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, et du ministre égyptien des Affaires étrangères, de la Migration et des Egyptiens à l’étranger, Badr Abdelatty.
La réunion du Mécanisme tripartite, qui s’inscrit dans le cadre de la volonté constante de renforcer la tradition de concertation et de coordination entre les trois pays voisins de la Libye, a été sanctionnée par l’adoption d’un communiqué conjoint dans lequel les trois ministres ont exhorté toutes les parties libyennes à “s’engager véritablement dans le processus de règlement politique et de réconciliation nationale globale”, les appelant à faire prévaloir le dialogue et à placer les intérêts supérieurs de leur pays au-dessus de toute considération.
Ils se déclarent résolument convaincus que la crise libyenne repose sur le lien indissociable entre la sécurité et le développement, deux piliers complémentaires de la stabilité globale.Les trois ministres affirment que l’absence de l’un compromet l’efficacité de l’autre, et que l’équilibre entre les efforts de restauration de la sécurité, d’installation d’institutions efficaces et de promotion du développement économique et social constitue la voie la plus sûre pour surmonter les divisions et consolider l’unité nationale, plaçant ainsi la Libye sur la voie de la stabilité et de la prospérité, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.
Ils réaffirment la position de principe de leurs pays, rejetant toute forme d’ingérence extérieure dans les affaires intérieures libyennes (…) et insistent sur “le retrait de tous les mercenaires et combattants étrangers” de l’ensemble du territoire libyen, sur la consolidation de l’accord de cessez-le-feu, le soutien au travail du Comité militaire mixte et la réunification des institutions militaires et sécuritaires.
Ils soulignent, en outre, l’importance de poursuivre la coordination entre les trois pays et l’Organisation des Nations unies face aux évolutions de la scène libyenne, afin de contribuer efficacement à faire avancer le processus politique, rappelant que toute initiative visant l’intérêt du peuple libyen doit être menée en coordination avec l’ONU, la Ligue des États arabes et l’Union africaine.
Ils se déclarent prêts à continuer de se tenir aux côtés du peuple libyen pour réaliser ses aspirations légitimes à la sécurité, à la stabilité et au développement, saluant le rôle de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU dans la défense des principes de cette position commune, notamment à travers ses efforts pour mettre en lumière la responsabilité de la communauté internationale à préserver les ressources du peuple libyen et à garantir la bonne gestion de ses avoirs financiers gelés.


