Israël a arrêté 470 militants de la « Flottille Soumoud ». Cette interception est la première de ce convoi de dizaines de navires qui se dirigeait vers Gaza. L’incident a eu lieu mercredi soir. La Flottille pour Briser le Siège de Gaza a dénoncé un « crime de guerre ». Cette action a également provoqué de fortes réactions internationales, notamment en Espagne.
Les militants dénoncent des traitements violents
Moutasem Zaidan, porte-parole du Centre Adalah, a affirmé que les 470 activistes ont subi un traitement violent après leur arrestation par les forces israéliennes. Il rapporte des « cris » contre les détenus. Il a aussi mentionné des accusations de « terrorisme » lancées par le ministre d’extrême droite Itamar Ben-Gvir. Les forces ont utilisé les menottes de manière « violente », suivi par de longs interrogatoires.
Il a cité les avocats mandatés par le centre. Il n’y a eu aucun cas documenté de violence physique ayant causé des blessures graves. Les interrogatoires se sont déroulés individuellement. Cette approche tenait compte du statut de chaque activiste. Elle prenait aussi en compte les relations diplomatiques. Certains activistes provenaient en effet de pays qu’Israël considère comme des « États ennemis ».
Grève de la faim et réaction de l’Espagne
Un certain nombre de ces détenus a commencé une grève de la faim ouverte. Ils l’ont entamée dès leur arrivée à la prison de Ketziot, dans le Néguev. Ils attendent leur expulsion par voie aérienne au début de la semaine prochaine.
Le parquet général espagnol a formellement réagi. Il a inclus l’assaut contre la Flottille Soumoud pour GAZA dans son enquête en cours. Cette enquête avait démarré le 18 septembre sur de possibles crimes internationaux à Gaza. L’objectif officiel est de «déterminer la portée des événements et les circonstances». Il s’agit aussi de « protéger les sources de preuves ». La justice espagnole demande des informations précises. Elle veut connaître les pavillons des navires, leurs coordonnées, la nature des cargaisons et les nationalités des personnes à bord.
Les ministres espagnols des Affaires étrangères, José Manuel Albares, et de la Défense, Margarita Robles, ont pris position. Ils ont demandé publiquement la libération immédiate des activistes détenus. L’attaque israélienne s’est produite en eaux internationales. Elle a généré de nombreuses protestations. Plusieurs pays ont condamné officiellement cet acte. Ils réclament la libération des militants et des poursuites contre Tel-Aviv pour violation du droit international.
(Source : Agence Anadolu et MosaiqueFM)