Les récentes émissions de gaz à Ghannouch et sur la plage Essalem (Gabès), aux effets sanitaires notables, révèlent à la fois la vétusté des usines du Groupe chimique tunisien (GCT) et la fragilité du système de santé régional, a déclaré le député Abdessalem Dahmani à l’Agence TAP.

Cette situation s’est manifestée, a-t-il fait remarquer, par le transfert de plusieurs élèves vers la capitale pour y recevoir soins et suivi médical.

Le député a souligné l’impératif de consolider le secteur de la santé dans le gouvernorat de Gabès, rappelant que la région attend toujours la concrétisation de plusieurs projets entérinés lors de conseils ministériels antérieurs mais demeurés sans suite.

Il a, à cet égard, insisté sur l’accélération de la construction du nouvel hôpital universitaire et du centre des grands brûlés, pour lesquels le terrain a déjà été attribué, ainsi que sur la création d’une faculté de médecine, objet d’une étude scientifique conjointe et recommandée lors de la visite gouvernementale du 20 février 2021.

Dahmani a également plaidé pour la promotion des hôpitaux locaux de El Hamma et Mareth au rang d’hôpitaux régionaux, avec l’équipement nécessaire, notamment un scanner, et pour l’amélioration du centre de santé à Ghannouch afin de le transformer en hôpital local.

In fine, il a appelé les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur à donner suite à la demande formulée depuis plus de deux ans par la région, concernant la création d’une école supérieure des techniques de santé.

Il a aussi mis en avant la nécessité de promouvoir l’hôpital universitaire de Gabès en établissement hospitalo-universitaire public et de créer un centre de recherche spécialisé dans les maladies liées à la pollution industrielle et aux pathologies émergentes.