Les principales places financières européennes ont ouvert en légère hausse lundi, alors que les investisseurs surveillent de près le risque d’une fermeture partielle des administrations fédérales américaines. Ce scénario pourrait perturber la publication de données économiques cruciales, notamment le rapport sur l’emploi de septembre.
Des indices en progression modérée
À Paris, le CAC 40 gagnait 0,09 % à 7 877,81 points vers 7h07 GMT. Le Dax à Francfort progressait de 0,19 %, tandis que le FTSE 100 de Londres prenait 0,26 %. L’EuroStoxx 50 avançait de 0,19 %, le FTSEurofirst 300 de 0,14 % et le Stoxx 600 de 0,17 %.
Cette dynamique positive reflète une prudence des investisseurs, dans l’attente d’un compromis politique à Washington.
Une échéance cruciale à Washington
Le président américain Donald Trump doit rencontrer ce lundi les principaux responsables démocrates et républicains du Congrès afin de discuter de la prolongation du financement de l’État fédéral.
Sans accord, un “shutdown” débuterait mercredi. Cette date coïncide avec l’entrée en vigueur de nouveaux droits de douane américains visant notamment les poids lourds et les produits pharmaceutiques.
Conséquences pour la politique monétaire
Selon les analystes de Bank of America, si la fermeture s’étend au-delà de la prochaine réunion de la Réserve fédérale (Fed), celle-ci devra s’appuyer sur des données privées pour guider ses décisions.
Ils estiment que cet élément pourrait réduire légèrement la probabilité d’une baisse des taux en octobre, mais “de manière marginale seulement”.
Mouvements de valeurs
Parmi les entreprises cotées, Exosens s’est distinguée avec une progression de 3,29 % après l’annonce de la signature d’un contrat jugé “majeur” avec le ministère espagnol de la Défense.
À l’inverse, Stellantis a reculé de 2,13 %, après avoir officialisé la nomination de Joao Laranjo au poste de directeur financier, avec effet immédiat.
Une attente sous tension
Les marchés restent donc suspendus aux discussions politiques américaines. Un accord permettrait de lever une partie des incertitudes pesant sur les investisseurs, tandis qu’un échec pourrait accentuer la volatilité à court terme.
En toile de fond, l’impact des nouvelles mesures douanières ajoute un élément supplémentaire de risque dans un contexte déjà fragile.