Après deux jours d’arrêt dans les eaux grecques pour réparations et ravitaillement, la flottille internationale « Global Sumud » a repris sa route vers Gaza. Les organisateurs affirment naviguer « au complet » avec des navires grecs, et évoquent un ensemble d’environ 47 à 50 bateaux ; des médias citent aussi le départ d’un groupe supplémentaire depuis la Sicile. L’objectif affiché est de contester le blocus maritime d’Israël et d’acheminer de l’aide humanitaire.
Incidents récents et dispositif de sécurité
Les bateaux ont signalé en milieu de semaine une attaque par drones avec brouillage des communications ; Athènes a promis d’assurer une navigation sûre dans ses eaux. L’Italie et l’Espagne ont positionné des bâtiments pour d’éventuelles missions de secours, tandis que Tel-Aviv maintient que le blocus est légal en contexte de conflit.
Contexte politique : discours à l’ONU et situation à Gaza
À New York, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré à la tribune de l’Assemblée générale que « l’Israël doit terminer le travail [à Gaza] », suscitant des départs de délégations durant son discours. Parallèlement, Médecins sans frontières a annoncé la suspension de ses activités dans la ville de Gaza, invoquant l’intensification des opérations militaires et l’absence de garanties de sécurité.