Les dernières 24 heures ont été marquées par des précipitations notables dans plusieurs gouvernorats du pays, selon les données de l’Institut national de la météorologie (INM). Certaines localités ont enregistré des cumuls dépassant les 40 millimètres.
Des cumuls importants dans le Nord-Ouest
Le gouvernorat de Jendouba a connu les précipitations les plus abondantes. À Tabarka, les pluies ont atteint 45 mm, tandis que Dar Allouche, dans le gouvernorat de Nabeul, a relevé 43 mm. Aïn Draham (20 mm), Fernana (14 mm) et le barrage Barbara (24 mm) figurent également parmi les zones les plus arrosées.
À Béja, les pluies ont été plus modérées, avec 8 mm à Testour et 7 mm à Nefza. Dans le Kef et à Siliana, les cumuls ne dépassent pas 2 mm dans la plupart des stations.
Pluies soutenues sur le littoral oriental
Le gouvernorat de Monastir a enregistré plusieurs records locaux : 30 mm à Sayada/Lamta/Bouhjar, 27 mm à Ksibet Médiouni et 23 mm à Moknine. La ville de Monastir a relevé 8 mm, tandis que Teboulba et Bakalta n’ont pas dépassé 2 mm.
Dans le gouvernorat de Mahdia, les cumuls restent plus faibles, sauf à Chebba (12 mm) et Sidi Alwan (7 mm). À Sfax, El Hancha a enregistré 7 mm et El Amra 5 mm.
Sud-Est : des précipitations localisées
Le gouvernorat de Médenine a également connu des précipitations marquées, avec 33 mm à Ben Guerdane, 22 mm à Zarzis et 15 mm à Hassi Jerbi. En revanche, plusieurs stations du même gouvernorat n’ont relevé qu’1 mm.
À Tataouine et dans certaines localités de l’Ariana et de Tunis, les pluies sont restées limitées. À Saida Manoubia (Tunis), le cumul a atteint 13 mm, tandis qu’au Mourouj (Ben Arous), il s’élève à 14 mm.
Des disparités régionales
Si certaines régions ont été fortement arrosées, d’autres n’ont reçu que de faibles quantités. À Bizerte, par exemple, la station de Joumine a enregistré 18 mm contre seulement 1 mm à Sejnène et Bizerte-ville. Ces disparités reflètent la variabilité des épisodes pluvieux en cette période de l’année.
Perspectives
Ces pluies apportent un répit aux régions agricoles et aux barrages du Nord-Ouest, mais leur répartition inégale souligne les défis persistants de gestion de l’eau en Tunisie.