PalestineLONDRES, 21 septembre (TAP) – Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé dimanche la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par le Royaume-Uni. Quelques minutes plus tard, le Premier ministre canadien Mark Carney et le gouvernement australien ont fait de même, confirmant une action diplomatique coordonnée.

Ces trois annonces rapprochées marquent un signal fort adressé à la communauté internationale, dans un contexte où les tensions persistent au Proche-Orient et où la solution politique semble enlisée.

Ottawa met en avant la solution à deux États

À Ottawa, Mark Carney a déclaré que cette décision « vise à préserver la possibilité d’une solution à deux États ». Dans son communiqué, il a ajouté que le Canada « offre de travailler en partenariat afin de porter la promesse d’un avenir pacifique pour l’État de Palestine et l’État d’Israël ».

La reconnaissance canadienne intervient à la veille de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, où la question palestinienne doit occuper une place centrale.

Canberra rejoint l’effort diplomatique

L’Australie a également officialisé sa reconnaissance de l’État de Palestine, dans la foulée des annonces de Londres et d’Ottawa. Cette décision souligne la volonté de Canberra de s’inscrire dans un effort international concerté. Elle reflète aussi une inquiétude croissante face aux risques d’escalade et aux projets d’annexion évoqués par certains responsables israéliens.

Une reconnaissance coordonnée

La simultanéité des annonces de Londres, Ottawa et Canberra illustre une volonté commune d’inscrire la question palestinienne au cœur des débats internationaux. Pour ces trois pays, l’objectif est de réaffirmer le cadre d’une solution politique équilibrée et de relancer une dynamique diplomatique en suspens depuis des années.