
Accusations directes
Brenda Biya raconte avoir été maltraitée depuis l’enfance. Elle accuse ses proches de vouloir la pousser à une overdose. Elle annonce rompre avec ses parents et dit espérer qu’un autre dirigeant prenne la tête du pays. Ses mots, très personnels, prolongent une série de déclarations déjà polémiques.
Une influenceuse suivie
Brenda Biya compte plus de 430 000 abonnés sur TikTok. Elle y montre souvent un mode de vie luxueux, ce qui provoque l’indignation dans un pays où un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté. En juillet 2024, elle avait déjà marqué les esprits en révélant son homosexualité, un fait passible de prison au Cameroun. Son père, 92 ans, au pouvoir depuis plus de 42 ans, est resté silencieux face à ces prises de position.
Réactions politiques
Cette sortie, à moins d’un mois du scrutin, a suscité un fort émoi. L’opposition salue le courage de Brenda Biya et considère sa vidéo comme une dénonciation directe du régime. Le parti présidentiel, le RDPC, dénonce une exploitation politique de la détresse d’une jeune femme. Pour l’instant, le palais d’Etoudi n’a publié aucune réaction officielle.
		

