La récolte de grenades à Béja s’annonce prometteuse cette année, avec une production estimée à 15 mille tonnes, dont 12 mille tonnes dans la seule délégation de Testour, principal bassin de production de la région et l’un des plus importants au niveau national.

Le chef de la cellule de vulgarisation agricole de Testour, Kamel Abidi, a souligné à l’Agence TAP, que l volume de la récolte se situe dans les moyennes habituelles de la région, bien qu’une baisse d’environ 4 mille tonnes soit prévue par rapport à l’an dernier (19 mille tonnes),

À l’approche du début de la cueillette, prévue pour la mi-octobre, il a appelé à traiter contre la pyrale de la caroube afin d’interrompre son cycle de reproduction et de préserver la qualité des fruits, ainsi qu’au nettoyage des vergers.

Il a expliqué que la diminution de la production est due à plusieurs facteurs climatiques, notamment la hausse des températures durant la floraison, certaines pratiques culturales comme l’éclaircissage, ainsi que les maladies et parasites fongiques qui affectent la productivité et la rentabilité du secteur.

De son côté, l’un des producteurs basé à Testour, Chédli Abidi, a souligné que l’un des principaux problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs concerne la commercialisation de la grenade, en plus des exigences élevées de cet arbre fruitier.

Il a ajouté que les pluies attendues durant cette période devraient améliorer la qualité de toutes les variétés, notamment le “Guebsi”, Ettounsi” et “Chemlali”.

certains agriculteurs ont dans ce sens souligné les difficultés liées au manque et au coût élevé de la main-d’œuvre, appelant à la création de chambres froides afin de mieux valoriser la grenade de Testour et à l’ouverture de nouveaux débouchés à l’export.

Les superficies cultivées en grenadiers à Béja s’élèvent cette année à 1 600 hectares, dont 1 250 ha concentrés à Testour et Slouguia, sur les rives de la Medjerda.