Les membres de la diaspora tunisienne installés dans l’ensemble des pays de l’Union européenne, ainsi qu’en Norvège et en Suisse, peuvent désormais financer et accompagner directement des micro et petites entreprises (MPME) dans leur pays d’origine à travers le projet « WIDU Africa ».
Financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par Agence allemande de coopération internationale (GIZ), ce programme vise à mobiliser le potentiel de la diaspora pour soutenir le développement des MPME africaines, selon un communiqué publié vendredi par la GIZ.
Parallèlement à cette ouverture géographique, WIDU.Africa a également renforcé son instrument de financement principal, « l’Original WIDU Grant, », afin de mieux répondre aux besoins des entrepreneurs en constante évolution.
Le mécanisme repose sur un cofinancement : un membre de la diaspora et un entrepreneur local investissent chacun un montant équivalent, doublé par WIDU sous forme de subvention.
Ce mois-ci, le plafond de l’« Original WIDU Grant » a été porté à 3 000 euros (environ 10 000 dinars), avec la possibilité d’obtenir jusqu’à 5 000 euros lors de cycles ultérieurs.
Le programme a également réévalué à la hausse les montants maximaux de la subvention Original WIDU Grant pour les deuxièmes et troisièmes cycles de participation, afin d’apporter un soutien plus substantiel,
En effet, les entrepreneurs qui décident de participer à nouveau au programme WIDU peuvent obtenir jusqu’à 5 000€ sous forme de subvention WIDU (soit près de 16 800 DT).
Ces améliorations garantissent un impact plus significatif à chaque participation, soutiennent les entrepreneurs dans le développement d’entreprises durables, et contribuent à la croissance économique à long terme.
Depuis son lancement en Tunisie en 2022, ce programme a permis de financer 685 projets et de créer ou maintenir près de 1970 emplois, dont 61 % occupés par des femmes.
Au niveau régional, WIDU est présent dans cinq autres pays, à savoir le Cameroun, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya et le Togo.
Dans les six pays participants, le projet a soutenu plus de 7 500 projets, ce qui a permis de créer et de maintenir plus de 16 550 emplois (dont 52 % occupés par des femmes) et de verser un total de plus de 12 millions d’euros en subventions.