Malgré un contexte économique mondial incertain et des obstacles administratifs persistants, les entreprises allemandes présentes en Tunisie maintiennent leur confiance dans le potentiel du pays, c’est ce qui ressort d’une enquête annuelle présentée, mardi, par la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie),

Selon ces résultats, 73 % des entreprises interrogées prévoient de maintenir ou d’augmenter leurs investissements entre 2025 et 2026, tandis que 84 % anticipent une croissance de leur activité.

Cette confiance s’accompagne d’un certain optimisme quant à l’évolution de la situation économique tunisienne. En effet, 69 % des entreprises prévoient une stabilité ou une amélioration de la conjoncture en 2026, même si cette proportion recule par rapport à 2024, où 80 % des répondants se montraient confiants.

Les investisseurs allemands soulignent plusieurs atouts majeurs qui confortent la Tunisie dans son rôle de destination d’investissement, dont la proximité géographique de l’Europe qui facilite les échanges commerciaux.

La disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée et compétitive, notamment dans les secteurs industriel et technologique et apport qualité/prix des facteurs de production figurent également parmi les atouts.

Selon l’étude, cette confiance est, cependant, ternie par des obstacles administratifs en nette augmentation.

La même source souligne que 75 % des entreprises interrogées rencontrent des difficultés liées à l’administration, aux services douaniers ou à la Banque centrale, contre 45 % en 2024. Les questions autour du code des changes sont particulièrement problématiques.

D’autre part, les entreprises allemandes restent prêtes à investir et à renforcer leur présence en Tunisie, mais appellent les autorités à agir rapidement pour lever les barrières administratives, qui empêchent les investisseurs de tirer pleinement profit des avantages et des opportunités qu’offre la Tunisie .

En facilitant l’environnement des affaires, la Tunisie pourrait non seulement attirer davantage d’investissements, mais aussi stimuler la création d’emplois et favoriser le transfert de compétence, conclut l’étude.