Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) chargé de la sécurité sociale et du secteur informel Othman Jallouli, a déclaré qu’après la révision du Code de travail par la loi n°9 de l’année 2025 relative à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance, plusieurs des difficultés ont été constatées au niveau de l’application de ce texte dans plusieurs domaines relevant du secteur privé.
Il a ajouté que ces difficultés sont liées à certaines interprétations et des dépassements au niveau de l’application des dispositions de la loi interdisant et criminalisant la sous-traitance.
Jallouli a ajouté, lors de sa participation mercredi à un séminaire organisé à l’Union régionale du travail à Médenine, intitulé « la Révision du Code de travail et son impact sur la protection sociale », que d’autres problématiques ont été relevées ayant trait notamment à la gestion par les entreprises des contrats à durée indéterminée.
Il a précisé que ce séminaire s’inscrit dans le cadre des préparatifs de l’UGTT visant à mobiliser les structures syndicales pour faire réussir les négociations dans les secteurs privé, public et dans la fonction publique.
Cette rencontre constitue également une occasion à même d’évaluer le niveau de préparation des structures syndicales dans la région de Médenine pour l’application des dispositions de l’accord du 6 février 2021 et d’informer les syndicalistes de l’état d’avancement des négociations dans les secteurs privé, public et dans la fonction publique, a-t-il affirmé, réitérant la détermination des structures syndicales à défendre le droit aux négociations dans les secteurs public et privé et dans la fonction publique.
Il a rappelé que deux réunions de négociation ont été organisées dans le cadre du secteur privé sans parvenir à un accord final consensuel, précisant que les discussions se poursuivront afin de rapprocher les points de vue.
Evoquant les négociations dans le secteur public et dans la fonction publique, Jelouli a indiqué que le gouvernement n’a pas répondu à la demande de l’UGTT visant à entamer un nouveau round des négociations.