La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri s’est entretenue lundi, à Séville avec le premier ministre portugais, Luis Montenegro, en marge de la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4). Ils ont convenu d’organiser un forum économique tuniso-portugais à Tunis, après l’accord des présidents de deux pays.

Zenzri qui participe du 30 juin au 1e juillet 2025 à la FfD4, a souligné l’importance d’intensifier les visites entre les deux pays pour préparer l’organisation de ce conclave économique et fixer les domaines concernés par cette manifestation.

La Cheffe du gouvernement a, également, mis l’accent sur la nécessité de renforcer le partenariat économique entre la Tunisie et le Portugal, d’encourager l’investissement et d’inciter les entreprises portugaises à s’installer en Tunisie. notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de l’infrastructure, du transport et des nouvelles technologies.

Pour sa part, le Premier ministre portugais a exprimé la disposition de son pays à renforcer les relations bilatérales, à accroître l’investissement en Tunisie et à diversifier ses domaines.

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri tient une série de rencontres avec des chefs de gouvernement et des responsables des institutions financières qui participent à la FfD4, laquelle présente une opportunité majeure pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et promouvoir la réforme de l’architecture financière internationale.

Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.

La FFD4 devra être marquée par l’adoption formelle de l’accord sur le financement du développement conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU, sans les Etats-Unis. Il s’agit d’un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et à répondre à un besoin de développement estimé à 4000 milliards de dollars par an, dont pâtissent particulièrement les pays en développement.