
Le mois de mai 2025 s’est distingué par des précipitations très supérieures à la moyenne : +176% à l’échelle nationale. Cette dynamique a particulièrement profité aux gouvernorats du Nord (Béja, Jendouba, Nabeul), avec des postes enregistrant plus de 500 mm cumulés depuis le début de la saison. À Aïn Draham, on dépasse déjà les 1500 mm.
À l’inverse, le Sud tunisien continue de souffrir d’un déficit hydrique chronique. Si certaines stations sahariennes enregistrent une légère hausse, les totaux restent très en deçà des besoins : à Ben Guerdane, par exemple, à peine 188 mm ont été relevés, soit 79 % du cumul annuel.
Cette inégale répartition de la ressource met en évidence les fragilités structurelles face aux changements climatiques. Elle impose une gestion plus fine de l’eau, entre mobilisation locale, répartition équitable et stockage stratégique.
EN BREF
- La pluviométrie moyenne nationale atteint 107 % des normes annuelles.
- Mai 2025 affiche +176 % par rapport à la moyenne mensuelle.
- Le Nord et le Centre-Est enregistrent des excédents significatifs.
- Le Sud reste largement déficitaire malgré quelques hausses ponctuelles.
- Ces disparités régionales soulignent l’urgence d’une gestion plus équitable de l’eau..


