Le Théâtre de l’Opéra de Tunis propose une nouvelle aventure artistique avec la présentation de “La Traviata” de Giuseppe Verdi, les vendredi 9 mai à 19h30 et dimanche 11 mai à 18h00 au théâtre de l’Opéra, à la Cité de la Culture Chedly Klibi.
Cette nouvelle production marque une étape importante dans la constitution d’un répertoire national dans le domaine de l’opéra et s’inscrit dans un projet fondé sur la formation, la transmission et la création, informe le Théâtre de l’opéra de Tunis.
Fruit d’une collaboration entre la Tunisie et l’Italie, cette initiative est portée par le Théâtre de l’Opéra de Tunis, à travers le Pôle Ballets et Arts Chorégraphiques et le Pôle Musique et Opéra, avec le soutien du ministère des Affaires culturelles et en partenariat avec l’Institut Culturel Italien de Tunisie.
L’idée qui remonte à l’année 2023 consistait à produire deux opéras. Après le spectacle “Carmen”, présenté en 2024, l’œuvre “La Traviata” est le fruit d’une série de résidences, dont la dernière qui a commencé le 7 avril prendra fin le 7 mai 2025.
Cette version tunisienne de “La Traviata” est une production réunissant l’Orchestre Symphonique Tunisien, le Chœur de l’Opéra de Tunis, les solistes de l’opéra de Tunis et le Ballet de l’Opéra, dont la contribution marquera, pour la première fois de sa longue histoire, l‘introduction de la danse dans cette œuvre culte.
Inspirée du roman “La Dame aux camélias” d’Alexandre Dumas fils, “La Traviata” est un opéra en trois actes de Verdi, centré sur le destin tragique de Violetta Valéry, jeune courtisane parisienne. Par amour pour Alfredo, elle renonce à sa vie mondaine et s’installe à la campagne.
Leur bonheur est brisé par l’intervention de Germont, le père d’Alfredo, qui persuade Violetta de quitter son fils. Violetta tente de résister, mais finalement, écrit une lettre d’adieu à Alfredo, lui expliquant le mal du pays et regrette sa vie d’avant. Alfredo, bouleversé par la colère et la déception, la rejoint et l’insulte publiquement. Après avoir appris la vérité, il vient lui demander pardon, après l’avoir vue une dernière fois, avant de mourir suite à la tuberculose.
Cette nouvelle production s’appuie sur le livret de Francesco Maria Piave dans l’édition Ricordi de 1964. La direction musicale est assurée par Nicoletta Conti, avec Carlo Argelli à la tête de la formation du chœur. L’Orchestre Symphonique Tunisien est dirigé par Chadi Garfi et le ballet de l’Opéra de Tunis par Sihem Belkhodja. La mise en scène et la formation artistique sont confiées à Stefano Vizioli, avec une chorégraphie signée Pigi Vanelli, des vidéos de Wael Mansour, un éclairage de Mohamed Hached et une réalisation scénique, incluant décors et costumes, assurée par Kamel Dkhil.