L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a signé lundi «la déclaration d’intention commune en vue de renforcer l’intégrité dans le secteur privé », qui s’inscrit dans le cadre du programme de lutte contre la corruption et le renforcement de l’intégrité, lancé par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Sallemi a indiqué que cette conférence s’inscrit dans le cadre de la clôture de la première phase de ce programme, consacré à l’incitation du secteur privé à adhérer au renforcement de l’intégrité et à la lutte contre la corruption, un phénomène qui représente, a-t-il dit, une menace à la stabilité et à la gouvernance démocratique ainsi qu’au développement économique, et qui limite la compétitivité des entreprises.
Il a relevé que l’étude publiée par Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ) a montré que 69% des chefs d’entreprises considèrent que la corruption est l’obstacle majeur entravant le développement de leurs activités.
De son coté, Katja Setzkorn a souligné, que la GIZ appuie le programme de lutte contre la corruption et de renforcement de l’intégrité, qui permet d’enraciner les valeurs de la transparence du climat des affaires et de respecter les règles de la concurrence. Cette conférence couronne tous les efforts déployés durant un an et demi pour élaborer un plan d’action pérenne d’intégrité économique dans le secteur privé en Tunisie, a-t-elle noté.


