L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a adopté, mardi, lors d’une séance plénière, le projet de loi organique adoptant les amendements apportés à l’Accord portant création de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), avec 115 voix pour, 3 contre et 7 absentions.

Ces amendements portent notamment sur les opérations courantes de la banque, les conditions d’utilisation de son capital et les bénéficiaires possibles des interventions de la BERD.

Ainsi, il sera question d’étendre le périmètre géographique des opérations de la BERD aux pays de l’Afrique subsaharienne.

Selon l’exposé de motif de ce projet de loi, ces amendements n’auront pas de répercussions financières sur la Tunisie. Ils lui permettront plutôt de renforcer les relations économiques avec les pays de l’Afrique subsaharienne et de s’ouvrir davantage sur le continent.

Une fois amendé, le texte “contribuera à lutter contre la migration irrégulière, et ce, en contribuant à l’amélioration de la situation socio-économique de ces pays”.

Créée en 1990 à l’initiative de la France dans le but de favoriser la transition des États issus de l’ex-URSS vers l’économie de marché, en contribuant à leur reconstruction économique et en y promouvant l’initiative privée et l’esprit d’entreprise, la BERD compte actuellement 72 pays membres.

La Tunisie est devenu membre de la BERD en 2011, à l’issue de la décision de la banque d’élargir le périmètre géographique des opérations aux pays de la rive Sud et Est de la Méditerranée.