“À la recherche d’un humanisme perdu” de Abdelaziz Kacem est un nouveau livre en français paru chez Leaders. Cet opus du genre essai est composé de 240 pages.

L’ouvrage est préfacé par l’ancien diplomate et ministre de l’Education, Hatem ben Salem. “L’auteur de cet essai, qu’on lit avec passion et délectation, a choisi l’arme de son noble combat : la langue, berceau des mots, socle des civilisations, clé du savoir””, écrit Ben Salem.

“La Francophonie, longtemps perçue comme un nouvel humanisme, un hellénisme des temps modernes, bat de l’aile. L’état de délabrement où se trouve l’enseignement du français en Tunisie et, sans doute, dans d’autres pays africains et arabes, fait de l’éducation un secteur sinistré, un édifice saccagé. Cet essai se veut un plaidoyer et un cri d’alarme en faveur du bilinguisme. Il est aussi un réquisitoire, l’auteur s’étant retrouvé, soudain, dans une situation semblable à celle où Jacques Bergue craignit pour l’avenir du point encore vierge dans nos relations avec la France”, lit-on lire dans la présentation de l’éditeur.

Dans “À la recherche d’un humanisme perdu”, l’auteur aborde différentes questions, dans divers chapitres, tels que : «Bonaparte ou l’invention d’un concept : le “Franco-arabe”, “Mahmoud Messadi: un parfait produit de l’école franco-arabe”, “la Francophonie, un choix stratégique de Bourguiba”, “Oui à Shakespeare, non au chantage à l’anglicisation”, “une langue est aussi un destin”.

Abdelaziz Kacem, universitaire et écrivain bilingue, est auteur de six recueils dont “Quatrains en déshérence (chez Leaders). Essayiste, il a publié plusieurs ouvrages consacrés à la Littérature générale et comparée, ainsi qu’à l’histoire des relations entre un “Orient qui perd le Nord et un Nord déORIENTé”.