
La Chambre a réuni son AG ordinaire ce jeudi 7, courant. Un exercice de rigueur. Mohamed Louzir, SG de la Chambre avec force conviction a fait valider les états financiers. Ainsi que le plan d’action pour l’exercice 2024. Et l’AG fut tout aussi une démo’  stratégique.
Khelil Chaibi, président, reprenait les grandes lignes du redéploiement de la chambre. Le tandem, synchronisé à souhait, donnait la preuve que la Chambre a les moyens de ses ambitions.

Les revendications des chefs d’entreprises
L’occasion est trop belle ! Fatalement, face aux pouvoirs publics les chefs d’entreprises montent au filet. Leurs revendications sont adossées à des arguments tirés de leur vécu. La plupart sont recevables. Naturellement il y a les demandes traditionnelles appelant à plus d’efficacité administrative. Ramener le délai de validation d’un local industriel par les services de la Douane et conjointement la protection civile de six mois à un mois est tout à fait raisonnable. Sachant que c’est un pré-requis qui conditionne l’entrée en activité de l’entreprise.
Activer la mise en route des stimulis en toutes sortes y compris les incitations fiscales ainsi que les dotations financières figurant dans le plan de vision 2035 en faveur de l’innovation serait, sans doute, du meilleur effet. Jusque–là nous restons sur un plan procédural. Et la ministre promet de plaider favorablement. C’est un geste de bonne réactivité, il faut en convenir. Et ce serait un bon point.

Pérenniser le dialogue entre le public et le privé
L’équipe dirigeante actuelle de la CCITF reste sur la ligne directrice pour laquelle elle a été élue. La Chambre sert de point de jonction entre les chefs d’entreprises et les pouvoirs publics. Ces derniers se montrent réceptifs. Leurs réponses peuvent ne pas abonder totalement dans le sens des revendications exprimées. Mais leur disponibilité est un élément marketing majeur. Et la ministre a fait acte d’un marketing séducteur, en projetant la vidéo promotionnelle de la vision Tunisie 2035. Un partenariat d’avenir nourri d’une conviction autour de l’innovation et de l’esprit du développement durable est un booster d’attractivité. C’est un beau travail d’image building qui est vaillamment défendue par l’équipe dirigeante de la CCITF. C’est prometteur !


