Les relations parlementaires entre la Tunisie et la France, la coopération bilatérale et les développements dans les territoires palestiniens ont été au cœur d’un entretien, vendredi, au Palais du Bardo, entre le président du parlement, Brahim Bouderbala, et l’ambassadrice de France à Tunis, Anne Guéguen.

L’entretien a permis d’évoquer les relations parlementaires et leur rôle dans la consolidation des liens d’amitié et de coopération, indique un communiqué de presse du parlement.

Les deux parties ont souligné l’importance d’intensifier l’échange de visites entre les parlementaires tunisiens et français, notamment au niveau des groupes d’amitié parlementaires.

Ils ont, également, mis en avant l’importance d’établir un plan de travail commun et de programmer des rencontres régulières afin d’examiner plusieurs questions d’intérêt commun, dans l’optique de réaliser les objectifs escomptés de coopération au double plan bilatéral et multilatéral.

Bouderbala et Guéguen ont, par ailleurs, passé en revue les relations historiques établies entre la Tunisie et la France, se félicitant du développement que celles-ci ont connu à tous les niveaux grâce à la volonté commune et aux efforts continus visant à les promouvoir.

L’ambassadrice de France à Tunis a, dans ce contexte, souligné la volonté de son pays de renforcer davantage la communication avec la Tunisie, dans le cadre des préparatifs au Sommet de la francophonie prévu en France, en octobre prochain, et de la prochaine réunion de la commission mixte.

Elle a aussi mis en avant la disposition de la France à continuer de soutenir la Tunisie et à aplanir les difficultés, notamment celles liées à l’octroi du visa.

Pour sa part, Brahim Bouderbala a exprimé la satisfaction à la coopération bilatérale entre les deux pays, soulignant l’importance de continuer l’action commune afin de diversifier ses domaines.

S’agissant des développements dans les territoires palestiniens, le président du parlement a réaffirmé le soutien de la Tunisie au combat du peuple palestinien pour sa liberté et son droit légitime d’établir un état indépendant, appelant la France à tout mettre en oeuvre pour faire cesser les massacres dans la bande de Gaza.