La Tunisie est capable de porter son taux de croissance pour l’année 2024 à 3%, a affirmé vendredi, le Chef du Gouvernement Ahmed Hachani, lors d’une séance plénière à l’ARP, au Bardo.

Dans le discours prononcé à l’occasion de la présentation de la déclaration du gouvernement, Hachani ai souligné que l’amélioration des indicateurs de la croissance reste possible, vu l’engagement du gouvernement à réformer le secteur bancaire pour mieux servir les PME et à renforcer l’inclusion financière.

Le gouvernement œuvre à intégrer l’économie parallèle dans le circuit organisé et à mettre en place les cadres législatifs et procéduraux adéquats pour favoriser l’investissement et redresser la situation économique.

Il s’est dit optimiste quant à la capacité du pays à surmonter cette étape difficile, déclarant ” nous sommes convaincus que la Tunisie est capable de traverser cette situation économique difficile ” notant que l’Etat est engagé à mettre en œuvre les réformes économiques nécessaires pour rétablir ses équilibres financiers, sans que cela n’impacte les classes moyenne et à faible revenu, afin de préserver la paix sociale.

Evoquant le rôle de la Banque centrale de Tunisie, Hachani a affirmé qu’il s’agit de contribuer à orienter la politique monétaire du pays, soulignant la nécessité de veiller à ce que cette politique soit en harmonie avec la politique économique du pays faisant en outre état du progrès réalisé en matière de résolution des problématiques aux niveaux des banques publiques et des banques à participation publique.

Il a insisté sur l’importance de renforcer l’inclusion financière en garantissant l’accès aux différents services financiers bancaires et postaux, considérant qu’il s’agit du meilleur moyen pour atteindre l’inclusion sociale.

Toujours selon lui, la loi de Finances 2024 consacre le rôle social de l’Etat et vise à préserver la paix sociale en garantissant la disponibilité des services et produits essentiels. Ce projet vise également, à réformer le système des avantages fiscaux, à améliorer la justice fiscale et à lutter contre l’évasion fiscale.

Hachani a fait savoir que les projets d’amendement de l’article 96 du code pénal et de l’article 411 du Code de commerce relatifs aux chèques sans provision seront bientôt soumis à l’adoption du Conseil des ministres.