Les travaux du 2e atelier de formation et de sensibilisation des médias aux programmes du marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), visant à appuyer le développement du secteur aérien (SATSD) et le renforcement de la gouvernance et d’un environnement favorable dans le secteur des télécommunications (RGEF-TIC) dans la région de l’Afrique orientale, australe et océan indien, ont démarré, mercredi, à Bujumbura, au Burundi.

Cet atelier, qui se poursuit jusqu’au jeudi 26 octobre courant, s’adresse aux professionnels des médias de quinze pays de la sous-région de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique du Nord dont la Tunisie, afin de promouvoir lesdits programmes, les vulgariser auprès du public, et ainsi faciliter la mise en œuvre de l’intégration économique régionale.Ciblant vingt-neuf pays, les deux programmes en question sont financés par l’Union européenne dans le cadre du 11e Programme indicatif régional du Fonds européen de développement (FED) pour la région Afrique orientale, Afrique australe et océan Indien (AfOA-OI).Le SATSD vise à créer un marché unique du transport aérien en Afrique par la libéralisation totale des services de transport aérien intra-africains en termes notamment d’accès au marché et de fret par les compagnies aériennes éligible, et conformément à l’agenda 2063 de l’Union africaine.

L’objectif étant d’améliorer la connectivité des services aériens et l’efficacité des transporteurs aériens.Pour ce qui est du programme RGEF-TIC, il entend soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et cadres réglementaires régionaux harmonisés en matière de télécommunications afin de renforcer la concurrence et d’améliorer l’accès à des services TIC rentables et sûrs.Lors de cet atelier, Bernard Dzawanda, économiste principal du Transport au COMESA, a souligné le rôle important des médias dans la facilitation de la participation du public issu des différentes régions concernées au suivi et à l’évaluation des programmes de développement.” Il ne suffit pas que le public soit informé des différents programmes de développement, il doit également être en mesure de suivre leur mise en œuvre et d’évaluer leur impact “, a-t-il relevé.Il a indiqué, à cet égard, que cet atelier représente une occasion permettant d’engager et de poursuivre le dialogue entre les professionnels des médias, d’une part, et les représentants des gouvernements, d’autre part.De son côté, Thierry Kitamoya, assistant du ministre burundais de la Communication des technologies de l’informations et des médias, a affirmé que ce workshop permettra de renforcer les capacités des représentants des médias afin de promouvoir ces deux programmes nécessaires à l’intégration économique du continent.

Selon lui, il offrira aussi, l’occasion de formuler des recommandations pratiques afin de mettre en place une stratégie de communication en vue d’accroître la visibilité de ces programmes.

La première session de cet atelier s’est déroulée en octobre 2022 aux Seychelles, avec la participation de représentants de quarante pays de l’Afrique du sud et de l’océan Indien.

Depuis juillet 2018, la Tunisie est membre du marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) composé de 21 Etats membres qui ont convenu de promouvoir l’intégration régionale par le commerce et le développement des ressources naturelles et humaines.

Caractérisé par un produit intérieur brut de 805 milliards de dollars et un commerce mondial d’exportation/importation de marchandises d’une valeur de 324 milliards de dollars, le COMESA constitue un marché majeur pour le commerce intérieur et extérieur.