Les réunions du comité d’organisation des jeux africains de plage (JAP) avec les dirigeants de l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains (ACNOA) et les représentants des délégations participantes aux jeux de Hammamet 2023, ont démarré à Hammamet, mercredi 26 avril 2023.

La séance de lancement des travaux desdites réunions a vu la participation du ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Déguiche, de la gouverneure de Nabeul, Sabeh Mallak, du président de l’ACNOA, l’Algérien Mustapha Berraf, et du président du CNOT, Mehrez Boussayène ainsi que des représentants des comités nationaux olympiques africains et des confédérations africaines concernées.

Dans une déclaration à la TAP en marge des travaux, le ministre de la jeunesse et du sport, Kamel Déguiche a estimé que les prochains JAP revêtent une dimension qui dépasse la simple vocation sportive.

“L’événement atteste du fait que la Tunisie demeure au cÅ“ur de l’Afrique en regroupant environ 47 pays africains qui est un nombre record”, a-t-il souligné.

S’agissant du volet purement sportif, le ministre a fait remarquer que la Tunisie mise aujourd’hui sur la promotion des sports de plage d’autant plus que le climat et l’environnement naturel, notamment un littoral d’un peu plus de mille kilomètres, s’y prêtent.

Il s’agira, en outre, a-t-il poursuivi de faire valoir les dimensions touristiques et culturelles à travers les jeux de Hammamet en assurant la promotion d’un tourisme, à la fois, sportif et culturel.

Selon Déguiche, la Tunisie n’a pas organisé un aussi grand événement sportif multidisciplinaire depuis une dizaine d’années, ce qui confère au JAP une importance capitale et nous incite à garantir toutes les conditions et le soutien requis à leur succès et ce, aux plus hautes sphères de l’Etat.

De son côté, Sabeh Mallek a confié à la TAP, que les préparatifs en prévision des JAP ont démarré depuis début avril à travers des réunions périodiques et des interventions auprès des différents ministères et autres autorités concernés, pour garantir toutes les conditions de réussite au sujet.

Le volet logistique et notamment celui réservé à l’aménagement des sites sportif et culturel a, également, bénéficié de toute l’attention requise et tout sera mis en Å“uvre pour offrir un agréable séjour aux visiteurs, a assuré la gouverneure.

De son côté, le président de l’Association des Comités nationaux olympiques africains (ACNOA), Mustapha Berraf, a déclaré être satisfait de l’avancement des préparatifs engagés en prévision des jeux grâce à l’implication de toutes les acteurs.

Les JAP de Hammamet sera un événement rassembleur, d’abord, pour les nations d’Afrique, et l’occasion, aussi pour le relance de l’activité touristique en Tunisie.

“Cette terre d’accueil, de partage et de dignité, renoue aujourd’hui avec son africanité, certes, mais retrouve également sa vocation de pays rassembleur défenseur des valeurs universelles et de l’olympisme”, a souligné Berraf.

Pour sa part, dans sa présentation des jeux et de l’avancement des préparatifs, le président du COJAP et du CNOT, Merhez Bousayène a indiqué être prêt à relever le défi grâce notamment à l’implication de toutes les parties concernées et au soutien particulier du gouvernorat de Nabeul.

En effet, a-t-il expliqué, le challenge est tel qu’avec aussi peu de moyens, il faut réussir à organiser un vrai festival sportif et culturel.

Pour ce faire, poursuit-il, le comité d’organisation Å“uvre sans relâche à garantir le succès des jeux et faire de la vaille de Hammamet un “jardin olympique africain” où l’occasion sera donnée aux différents CNO d’Afrique à fêter ensemble la journée mondial olympique parallèlement à la cérémonie d’ouverture des JAP.

Pour rappel, les jeux africains de plage de Hammamet 2023 (23-30 juin), c’est plus de 47 pays africains, 15 disciplines, 1 400 accrédités, 500 bénévoles, 5 000 spectateurs par jour et quelque 800 athlètes en lice.

Parallèlement, note-t-on, un programme Sportif, Culturel et Récréatif d’envergure, accompagnera cet événement sportif continental et ce, en étroite collaboration avec le ministère de la culture.

En outre, dans souci écologique, le COJAM a choisi d’en faire un évènement “vert”, sans émissions de gaz en favorisant un transport traditionnel par le biais des calèches présentes sur place et sans plastique.