En dépit de l’existence d’importantes réserves de pétrole et de gaz sur son sol, l’Algérie parie de plus en plus sur l’exploitation de l’énergie solaire.

C’est dans ce cadre que le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a rencontré, à Alger, le président et le directeur général du Cluster Energie Solaire (CES), respectivement, Mehdi Bendimerad et Boukhalfa Yaissi.

Objet de la réunion : « discuter des moyens de renforcer la coopération dans le domaine du développement des projets des énergies renouvelables en Algérie, indique un communiqué du ministère », selon APS.

Plusieurs axes ont été abordés lors de la cette rencontre : la possibilité d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables, à l’instar du projet de programme national 15 000 mégawatts, et la participation du secteur privé et des investisseurs dans les projets de l’énergie solaire photovoltaïque en Algérie, indique un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.

Arkab a saisi cette occasion pour appeler à un développement des énergies nouvelles et renouvelables en associant tous les acteurs économiques en vue d’encourager et de renforcer le développement de l’industrie locale et de promouvoir le contenu local.

Il a demandé aux « entreprises locales à participer concrètement aux projets des énergies renouvelables, ce qui permettra d’encourager et de consolider le tissu industriel et de créer des opportunités d’emplois dans ce domaine ».

Le ministre a, dans ce cadre, affirmé la disposition du secteur à accompagner et à prendre en charge les préoccupations des opérateurs industriels et à créer un climat d’investissement attractif, dans le but d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national.

Bendimerad souligne, de son côté, la volonté des industriels du domaine de « se regrouper pour constituer une force de propositions et soutenir les programmes des énergies renouvelables, à l’instar du projet de programme national 15 000 mégawatts ».

Ceci montre, si besoin est, que l’Algérie ne dort pas sur ses deux oreilles en comptant uniquement ses énergies fossiles, mais tente de développer, parallèlement, les énergies renouvelles.