Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 11 novembre 2022 au Palais de Carthage, le commissaire européen chargé de la Justice, Didier Reynders.

Il a réaffirmé à cette occasion l’importance, pour la partie européenne qui est au courant de beaucoup de faits et détails, de se rendre à l’évidence que le processus lancé le 25 juillet 2022 a été nécessaire pour sauver l’Etat et la patrie. Aujourd’hui, le dernier mot revient au peuple tunisien, le dépositaire de la souveraineté.

Pour sa part, le chef de l’Etat tunisien, Kaïs Saïed, a mis en avant l’importance d’une justice équitable, faisant observer que les institutions ne constituent pas une fin en soi. Chaque institution doit œuvrer en vue d’atteindre les objectifs pour lesquels elle a été créée, a-t-il soutenu.

Il a ensuite évoqué l’expérience tunisienne “pionnière en droit”, dans le domaine de la promulgation de la Constitution, de la loi électorale et de lois garantissant les droits de la femme et autres. L’histoire ne revient pas en arrière et les droits et libertés ne sont pas des textes, ils doivent être traduits dans la pratique, a-t-il insisté.

Sur un autre plan, Saïed fait remarquer que tous ceux qui prétendent être victimes de dictature se déplacent tout de même librement en Tunisie et à l’étranger.

“Le peuple tunisien est capable de protéger l’Etat et sa patrie. La Justice doit jouer pleinement son rôle et imposer le respect de la loi”, a-t-il indiqué, dénonçant les tentatives de porter atteinte à l’Etat et ses institutions et de paralyser des services publics par tous les moyens.