Selon la version électronique du Figaro, l’ancien chancelier allemand, Gerhard Schröder, ne va plus toucher qu’une partie de ses avantages dus à son ancienne fonction. Ainsi en a décidé le parlement allemand, le Bundestag. Pour cause : son comportement de lobbyiste à l’invasion russe en Ukraine.

En effet, jugé très proche du président russe, Vladimir Poutine, et détenteur de plusieurs mandats dans des groupes économiques russes, «…Gerhard Schröder a été privé d’une partie de ses avantages d’ex-dirigeant, dont l’attribution de bureaux».

Selon la commission budgétaire du Bundestag, la Chambre basse du Parlement allemand, citée par Le Figaro, «les groupes parlementaires de la coalition ont tiré les conséquences du comportement de l’ancien chancelier et lobbyiste Gerhard Schröder face à l’invasion russe en Ukraine» ; une décision justifiée par le fait que «l’ancien chancelier Schröder n’assume plus aucune obligation continue liée à sa fonction».

Toujours selon le journal français, « en tant qu’ancien chancelier, il (Gerhard Schröder) a droit encore à plusieurs bureaux à la chambre des députés et à un budget pour du personnel. Un privilège qui coûte 400 000 euros par an aux contribuables. L’ancien dirigeant social-démocrate, âgé de 77 ans et lâché ces derniers mois par une partie de ses collaborateurs, conserve cependant sa protection policière et sa pension de retraite d’ex-chancelier (1998-2005). Plus globalement, la commission budgétaire demande au gouvernement de veiller désormais à ce que la dotation de fonction des anciens chanceliers fédéraux se fasse en fonction de l’obligation continue découlant de leur fonction et non en fonction de leur statut».