Le ministère de l’Education a décidé, dimanche 16 mai 2021, d’organiser la “Semaine de la Palestine dans le milieu scolaire”, à travers une série d’activités de sensibilisation et d’éducation, dans le cadre de sa volonté d’éduquer les générations et les jeunes à la cause palestinienne et en soutien à la résistance du peuple palestinien en plus d’enraciner les valeurs de justice et de droit et de solidarité humaine et universelle contre toutes sortes d’occupation et de persécution.

Dans une note adressée aux délégués régionaux de l’éducation, aux inspecteurs des écoles primaires, des établissements de base et secondaires, ainsi qu’aux directeurs et directrices des établissements d’enseignement qui leur sont affiliés, le ministère invite les enseignantes et les enseignants de la langue arabe, d’éducation civique, d’histoire et de géographie des niveaux des cinquième et sixième années de l’enseignement primaire ainsi que les enseignants de ces matières dans les collèges et les lycées à consacrer 30 minutes des séances d’enseignement pendant la période du 17 au 22 mai 2021, pour faire découvrir la cause palestinienne aux jeunes et mettre en évidence ses origines et ses différents volets humains et de droit à la liberté.

Le ministère appelle également à aborder la question palestinienne et à la faire connaître à grande échelle dans les activités des clubs culturels, des radios internes et des pages officielles des médias sociaux des établissements d’enseignement.

Cette décision intervient, selon le ministère, “en soutien au peuple palestinien dans sa lutte légitime pour le droit à la liberté, à la dignité et au droit du peuple palestinien de décider de son sort, et basée sur la position historique et ferme de la Tunisie sur la justice et la centralité de la cause palestinienne et son engagement à défendre les droits du peuple palestinien à la libération, l’émancipation et la paix, particulièrement face aux agressions quotidiennes répétées contre le peuple Palestinien, et face à la gravité des pratiques oppressives des forces d’occupation au mépris flagrant des résolutions de l’ONU, du droit international et des valeurs humaines”.