Le déficit de la balance commerciale énergétique en tenant compte de la redevance du gaz algérien a diminué, en janvier 2021, de 49% passant de 648 millions de dinars (MDT) en janvier 2020 à 328 MDT, au cours de la même période de 2021, selon le rapport mensuel sur la conjoncture énergétique, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines, pour le mois de janvier 2021.

D’après ce rapport, cette diminution est expliquée par une hausse de 75% des exportations des produits énergétiques en valeur accompagnée d’une baisse des importations en valeur de 28%.

Selon l’analyse du document, les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs, à savoir les quantités échangées, le taux de change du dinar tunisien face au dollar et les cours du Brent (qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers).

L’observatoire a indiqué que le taux de change s’est amélioré et les cours du Brent ont enregistré, en janvier 2021, une baisse de 8,7 dollars le baril. Les cours du Brent ont connu, par contre, une hausse de 5 dollars le baril par rapport à décembre 2020.

En janvier 2021, le dinar tunisien continue à enregistrer une appréciation de 4% par rapport au dollar américain, principale devise d’échange de produits énergétiques en comparaison avec la même période de l’année dernière.

La réduction du déficit de la balance commerciale énergétique est expliquée, en outre, par la diminution du prix moyen du gaz algérien de 45% en dinar tunisien et de 42% en dollar entre janvier 2020 et janvier 2021.

Les importations des produits pétroliers ont diminué, en janvier 2021, par rapport à la même période de 11% en valeur.

L’ Observatoire National de l’Energie et des Mines a fait savoir que la Société Tunisienne des Industries de Raffinage (STIR) a raffiné 135 mille tonnes ( kt) en janvier 2021 (dont 100% brut étranger) contre 116 kt en janvier 2020 (dont 58% brut étranger).

De même, les achats du gaz algérien ont régressé, en janvier 2021, de 34% en raison de la hausse de la production nationale et la redevance sur le transit du gaz algérien.