La sélection nationale de lutte poursuit sa préparation dans le cadre d’un stage à Tunis du 8 au 27 février en cours, avant d’entamer en mars (15-31), un deuxième stage en prévision du tournoi qualificatif aux jeux olympiques de Tokyo, a fait savoir le directeur technique de la Fédération tunisienne de lutte (FTL), Ahmed Khadhri dans une déclaration à l’Agence TAP.

Le tournoi qualificatif pour les JO se tiendra, rappelle-t-on, au Maroc du 2 au 4 avril prochain.

La sélection tunisienne se prépare, également, au championnat d’Afrique de lutte libre et gréco-romaine (dames et messieurs), toutes catégories confondues, prévu également, au Maroc du 6 au 11 avril 2021.

Selon Khedhri, les stages de la sélection ont été programmés à Tunis vu les difficultés de se déplacer à l’étranger en raison de la circonstance épidémiologique mondiale liée à la pandémie du coronavirus et des mesures préventives (confinement obligatoire de sept jours).

S’agissant des chances de qualifications aux JO de Tokyo des athlètes tunisiens, le directeur technique a indiqué qu’après le changement du plan de la préparation, la nouvelle stratégie de la fédération consiste à qualifier 3 voire 4 lutteurs aux JO, ajoutant que l’expérimentée Maroua Amri, incarne les chances de la lutte tunisienne d’accéder au podium et de rafler l’une des médailles.

Amri, note-t-on, est l’une des plus fortes lutteuses africaines et mondiales et avait déjà participé à trois éditions des JO, à savoir; Pékin 2008, Londres 2008 et Rio 2016.

Elle avait, également, dominé toutes les compétitions africaines dans sa spécialités depuis 2009 et remporté la médaille de bronze aux jeux de Rio en 2016 (58 kg), l’argent au championnat du monde 2017 à paris.