Le projet “Agripreneur 3.0”, visant la promotion de l’entrepreneuriat dans les domaines liés à l’agriculture durable et innovante chez les jeunes, notamment dans les milieux ruraux et défavorisés, vient d’être lancé par l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), le ministère de la Formation professionnelle, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire, l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) et la GIZ.

Les jeunes tunisiens et tunisiennes de moins de 40 ans, diplômés ou non et qui ont la volonté de lancer leurs propres projets dans des domaines liés au secteur agricole dans les gouvernorats du Kef, Béja, Kairouan, Kébili, Tozeur et Mahdia, peuvent s’inscrire au projet Agripreneur 3.0 et bénéficier de l’encadrement, la formation et l’accompagnement personnalisé pour traduire leurs projets sur le terrain.

Le formulaire d’inscription est disponible sur le site web du projet : www.agripreneur.tn.

Composante du projet Promotion de l’emploi dans les régions rurales de la Tunisie (PERR), le programme Agripreneur 3.0 se base sur une approche innovante et moderne de l’agriculture, susceptible d’intéresser les jeunes et de changer leur regard sur l’entrepreneuriat agricole.

Pour ce faire, l’idée de ce projet a été fondée sur l’innovation et les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication dans le secteur agricole et les services qui en découlent. Cette démarche qui allie innovation et agriculture, a permis à nombre de participants à l’édition précédente Agripreneur 2.0, d’avancer dans le lancement de leurs projets grâce à l’aide et à l’encadrement du projet.

La réussite de la première édition a fortement encouragé ses initiateurs à en faire une nouvelle édition 3.0, laquelle voit le jour dans un contexte international fortement marqué par la crise sanitaire de la Covid-19.

Une crise pendant laquelle les secteurs agricole et agroalimentaire ont fait leurs preuves en démontrant leur haut potentiel, leur vitalité et leur résilience, quand tous les autres secteurs vitaux ont été impactés par la pandémie et ses répercutions.

Cela étant, ce secteur aussi résistant que dynamique et qui joue un rôle crucial dans l’économie tunisienne, n’attire toujours pas assez les jeunes et ne figure que très peu dans leurs projets de carrière, et ce malgré la considérable augmentation du taux de chômage qui a dépassé les 18% en 2020, et qui a même atteint les diplômés des universités.