“Le conseil national du dialogue social, entame prochainement ses activités d’une manière régulière et continue, dans un nouveau siège à la capitale”, a indiqué le ministre des affaires sociales, Mohamed Trabelsi.

Trabelsi a souligné, mercredi dans une déclaration à la TAP, en marge de la cérémonie de remise du prix du meilleur film documentaire sur l’histoire des relations de coopération entre la Tunisie et l’organisation internationale du travail (OIT) qu’un budget annuel d’un montant de 1 million de dinars a été alloué au conseil national du dialogue social après la publication de la loi numéro 54 de l’année 2017 portant création de cette structure composée des représentants du gouvernement, de l’UGTT et de l’UTICA.

“Le conseil examinera une série de projets de loi et de décrets, tels que le projet de loi relatif à la plateforme nationale de sécurité sociale, le projet de loi du fonds d’assurance pour les postes d’emploi et le projet du décret gouvernemental pour la création de l’agence nationale d’intégration sociale” t-il affirmé.

De son côté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri a déclaré à la TAP que le conseil national du dialogue social sera doté prochainement d’un nouveau siège administratif, affirmant que ses travaux ont été suspendus en raison de l’absence d’un espace approprié.

Face aux demandes formulées par les syndicats concernant l’élargissement des représentativités du conseil national du dialogue social afin qu’elles ne se limitent pas seulement aux organisations les plus représentées, Sami Tahri a précisé qu’en vertu de la loi portant création du conseil national du dialogue social, la participation à ce conseil des syndicats nouvellement créés qui n’ont pas une large représentativité est vidée de tout sens.

Le conseil national du dialogue social est chargé, selon la loi numéro 54 de l’année 2017 d’organiser et de gérer le dialogue social concernant les questions sociales et économiques d’intérêt commun pour les trois partenaires sociaux (gouvernement, UGTT et UTICA) dans un cadre qui garantit la continuité et la régularité du dialogue.

Il a également pour mission d’agir en vue de mettre en place un climat social tripartite efficient , d’observer le degré de respect des législations sociales et d’émettre un avis sur les projets de réformes présentés par le gouvernement dans le domaine économique et social et d’organiser un dialogue social sur questions importantes ayant un aspect national, régional et sectoriel dans les domaines qui relèvent de sa compétence.