L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) et le Syndicat des agriculteurs de Tunisie (Synagri) condamnent fermement toutes les formes de violence physique et verbale et la montée des discours de haine.

Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion consacrée à la situation du pays, le bureau exécutif de l’UTAP s’est dit “préoccupé” par l’exacerbation de la violence dans le pays, notamment, dans l’enceinte du parlement.

L’organisation dénonce les derniers actes de violence survenus lundi 7 courant au Parlement, les qualifiant de “déviation dangereuse”, aux antipodes des attentes et revendications socio-économiques du peuple tunisien.

L’UTAP a, dans ce contexte, appelé à renforcer la coordination entre les différentes organisations nationales afin d’apaiser les tensions et engager le dialogue entre les différents acteurs autour de l’emploi et du développement.

Pour sa part, le Synagri condamne le discours haineux, hostile et discriminatoire à l’égard de la femme tunisienne, soulignant qu’il est contraire aux dispositions de la Constitution.

Par ailleurs, il exprime sa solidarité inconditionnelle avec les députés qui ont été agressés au Parlement, appelant à appliquer la loi contre les agresseurs.

Le syndicat condamne également l’attaque ayant ciblé la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) qui a été encerclée par des partisans du député Said Jaziri. Ces manifestants ont brandi des slogans takfiristes et hostiles à l’égard des membres de la HAICA.