RedStart Tunisie, accélérateur de PME innovantes et de startups, a lancé, mercredi 25 novembre 2020, son nouveau programme dénommé ” Red’Innov “, et soutenu financièrement par l’Union européenne à travers le projet “Innov’i – EU4Innovation”, mis en œuvre par Expertise France.

A travers ce nouveau programme lancé, lors du webinaire ” L’écosystème de l’innovation en Tunisie et l’appui aux startups et PMEs innovantes “, Redstart Tunisie renforce son dispositif d’accélération et d’accompagnement des PME innovantes et des startups pour se déployer dans les régions (Kairouan, Gabès et Siliana).

L’accélérateur envisage, ainsi de consolider son appui aux initiatives d’entrepreneuriat chez les femmes et les jeunes et de soutenir le développement et la vulgarisation des mécanismes de financement innovants.

Il prévoit, concrètement, de renforcer les capacités et d’accompagner 62 entrepreneur(es), dont 25 seront accompagnés pour l’accès au financement et 12 accompagnés pour l’internationalisation.

Des prêts d’honneurs à 12 startups/PMEs innovantes accompagnées et sélectionnées selon des critères prédéfinis sont également prévus dans le cadre de l’initiative “Red’Innov”.

” Le premier facteur de réussite d’une start-up est l’entrepreneur en lui même”

Intervenant au Webinaire, Arnaud Mournetas, Président et co-fondateur, de RedStart Tunisie, a rappelé que “le premier facteur de réussite d’une start-up est l’entrepreneur lui même”. D’après lui, ce qui fait la différence entre une PME et une autre ou une start-up et une autre, c’est l’équipe et surtout l’entrepreneur qui gère le projet et qui tient à “prendre le risque”.

Partant de ce constat, il a estimé que les programmes d’accompagnement devraient chercher ces “bons entrepreneurs, distingués par la culture de l’initiative”. )”. Une fois identifiés, ces entrepreneurs devraient bénéficier de l’aide et l’appui nécessaires pour réussir leurs projets et contribuer au développement de leurs pays.

Clara Guilhem, cheffe du projet Innovi- Expertise France, estime, quant à elle, que la culture de prendre le risque n’est pas très répandue chez les jeunes tunisiens, “d’où le rôle des programmes d’accompagnement qui servent à rassurer les entrepreneurs et à les aider pour affranchir les différentes étapes de création de leurs projets, de la quête des financements jusqu’à la conquête des marchés”.

Guilhem a appelé, ainsi, à promouvoir la culture entrepreneuriat auprès des enfants et des jeunes et de valoriser les initiatives lancées et les success-stories.

Dans son intervention, Douja Gharbi, CEO de RedStart Tunisie, a affirmé que la réussite d’une start-up dépend aussi de la particularité et de l’innovation du produit ou de l’application proposée.

La responsable est revenue sur le programme Red’Innov, qui cible les start-upeurs dans les régions de Kairouan, Gabes et Siliana.

Il prévoit également, a-t-elle dit de promouvoir la culture entrepreneuriale auprès d’au moins 400 jeunes et enfants au sein des écoles, la promotion des mécanismes de financement innovants, notamment le crowdfunding (ou financement participatif) et le financement par les Business Angels, etc.