La ministre de la Femme, de la Famille et des Seniors, Imen Zahouani Houimel, a déclaré que le programme “RAIDA” pour la promotion de l’initiative économique des femmes concernera, dans sa deuxième phase, les jeunes avocates stagiaires, pour les soutenir à mettre en œuvre leurs propres projets, selon un communiqué publié par le ministère de la Femme.

Lors de sa rencontre avec une délégation de l’Association tunisienne des jeunes avocats (ATJA), Houimel a indiqué le programme en question est actuellement en cours d’évaluation, en vue d’adopter une nouvelle stratégie, “plus efficace”, selon elle. La nouvelle stratégie inclura les jeunes avocates parmi les catégories visées par la ligne de financement allouée au programme d’autonomisation économique, a-t-elle noté.

La réunion de la ministre de la Femme avec la délégation de l’ATJA, a porté sur les aspects de la coopération entre le ministère et l’association, en particulier sur les questions liées à la violence à l’égard des femmes, l’enfance menacée, l’enfance délinquante et à la violence touchant les groupes vulnérables, indique la source.

Houimel a salué à cette occasion, la coopération entre les deux parties concernant l’expérience de la ligne verte 1899 consacrée à la dénonciation des cas de violence, appelant à l’élargir à d’autres domaines, tels que la formation, la documentation juridique et la promotion de la loi relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

De son côté, le président de l’ATJA, Tarek Harakati, a exprimé la volonté des jeunes avocats de soutenir les efforts du ministère de la Femme en matière de promotion sociale des femmes, des enfants et des personnes âgées, appelant à la concertation des efforts de coopération entre les deux parties dans le cadre d’un accord conjoint avec des objectifs précis.

Les membres du bureau exécutif de l’ATJA ont pour leur part affirmé leur adhésion aux projets ayant trait avec leurs compétences juridiques, tels que la proposition des projets de lois, la compilation des juridictions et l’étude des accords internationaux, notamment ceux ratifiés par la Tunisie dans les domaines de la femme et de l’enfance, lit-on de même source.