L’union Pour la Méditerranée ( UpM) a annoncé en septembre dernier le lancement d’un projet pour le développement des TPE dirigées par les femmes exerçant dans le secteur des industries parapharmaceutiques et cosmétiques dans sept pays méditerranéens y compris la Tunisie.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet lancé par la principauté de Monaco et parrainé par l’Organisation des Nations Unies pour le développement de l’Industrie (ONUDI) et l’Union Pour la Méditerranée.

Le secrétaire général de l’UPM, Naceur Kamel a fait savoir, à l’agence TAP, que le cadre organisant cette convention a déjà été parachevé et les pays participants ont été déterminés et bientôt les partenaires des pays concernés parmi les acteurs de la société civile le seront également.

D’après lui, le projet vise à créer de nouveaux emplois équitables pour la femme dans ce secteur qui connait une prospérité dans les pays du sud de la méditerranée, ajoutant que l’étape de l’exécution commencera au cours des prochains mois.

Naceur Kamel, diplomate d’origine égyptienne a fait observer que ce programme dédié à la femme dans lequel s’inscrit ce projet est une réussite pour l’UpM, basée sur une vision interrégionale cohérente.

Et d’ajouter que ce programme d’action a été mis en œuvre par les ministres concernés en inscrivant les affaires de la femme dans le sud et l’Est de la Méditerranée dans le cadre de la déclaration du Caire (Egypte) pour l’année 2017 visant à permettre à la femme d’accéder à des positions politique économique et social, tout en contrecarrant toutes les formes de la discrimination négative, en luttant contre la violence et en les aidant dans les zones des conflits ou de la reconstruction.

Ce projet ambitieux vise à mettre en place des critères clairs permettant à l’organisation de mesurer l’engagement des pays membres au niveau de l’exécution de cette déclaration.

” En première étape, nous avons fixé ces critères, collecté et analysé les données entre les instances concernées par les statistiques “, selon lui et par la suite, les pays membres se sont mis d’accord sur le choix de quatre ou cinq critères liés à la femme, lesquels consistent en l’accès au marché de l’emploi, la lutte contre la violence contre la femme, tout en lui permettant d’accéder aux positions de leader et à la responsabilité dans la fonction publique et le secteur privé.

” La Tunisie, au cœur du projet “

Le secrétaire général de l’UPM a fait savoir, à l’agence TAP, que l’étape de suivi a d’ores et déjà commencé et que ” la Tunisie est au cœur de ce projet, en procédant à un recensement pour la situation de la femme selon les critères adoptés et en fixant l’état d’avancement de l’exécution de ces engagements et enfin en transmettant les résultats de cette évaluation.

Il a fait observer que cet engagement ne concerne pas seulement les pays de l’Est et du Sud de la Méditerranée mais également les pays membres dont ceux du nord de la Méditerranée “.

Kamel a considéré la Tunisie, comme étant un modèle rayonnant du moins au niveau de la région arabe, compte tenu du rôle central confié à la femme tunisienne, disant qu’elle est au cœur de l’action politique et de développement.

Il convient de rappeler que le projet dédié aux femmes exerçant dans le domaine des industries parapharmaceutiques et cosmétiques s’étale sur quatre ans et concerne outre la Tunisie, la Jordanie, la Palestine, l’Algérie, l’Egypte, le Maroc et le Liban.

Ces industries affichent une croissance mondiale de 4% par an.