OCP Africa, filiale du Groupe OCP (leader mondial du marché du phosphate et de ses produits dérivés), s’allie avec la Société financière internationale (SFI/IFC) pour appuyer les agriculteurs en Côte d’Ivoire et au Sénégal, en vue de renforcer des filières du riz en Côte d’Ivoire et du millet au Sénégal, et contribuer ainsi à l’amélioration du niveau de vie de milliers de petits producteurs. L’annonce dudit partenariat a été faite lundi 28 septembre par la SFI.  

L’institution souligne que « ces cultures, indispensables pour garantir la sécurité alimentaire de ces deux pays d’Afrique de l’Ouest, opèrent à des rendements bien inférieurs à leur plein potentiel en raison notamment d’un manque de professionnalisation, de pratiques agricoles inadaptées et d’un accès insuffisant au financement ».

Ledit partenariat stipule que « la SFI (ou IFC) va fournir des services-conseils aux agriculteurs et aux groupements agricoles membres du programme Agribooster d’OCP Africa avec l’ambition de faire bénéficier, d’ici 2022, près de 12 000 agriculteurs ivoiriens et sénégalais », rapporte afrimag.net.

En fait, il s’agit de renforcer les compétences techniques, financières et managériales des coopératives et d’améliorer les pratiques agricoles en intégrant des solutions intelligentes relatives au changement climatique pour la gestion de l’eau et des sols. Il vise à accélérer la digitalisation des systèmes de paiements dans les deux chaînes de valeur et le développement d’un outil de notation pour améliorer l’accès au financement des agriculteurs.

Cité par notre source, le directeur d’IFC pour le Maghreb, Xavier Reille, souligne : «Nous sommes très heureux de ce partenariat avec OCP Africa, fervent contributeur au développement de l’agriculture en Afrique, qui vise à promouvoir une agriculture plus responsable et respectueuse de l’environnement».

Quant à Mohamed Anouar Jamali, directeur général d’OCP Africa, il assure : « ce partenariat concrétise notre vision de libérer durablement le potentiel de l’agriculture africaine à travers une approche holistique, impliquant des acteurs-clés de la chaîne de valeur, au profit des petits fermiers… ».