Si l’on en croit le site web afrimag.net, les pays à faible revenus, y compris ceux du continent africain, devaient bénéficier d’un nouveau geste des pays partenaires financiers et techniques sur la dette.

En effet, à défaut de voir leur dette totalement annulée, comme l’espéraient plusieurs chefs d’Etat africains, ils obtiennent un nouveau moratoire de la part des pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), selon afrimag.net.

C’est en tout cas ce qu’ont convenu les ministres des Finances du G7, vendredi 25 septembre, réitérant «leur détermination» à travailler ensemble pour soutenir les pays les plus pauvres, notamment d’Afrique.

Ils sont donc favorables à l’extension du mécanisme de suspension de la dette qui avait été annoncé en avril dans le cadre du G20.

Mais précision de taille : « cette décision concerne la dette contractée auprès des gouvernements des 7 pays concernés ». Ceci dit, les créanciers privés pourraient, en toute logique, suivre cette initiative en renonçant à une année d’intérêt.

Le G7 rappelle, dans un communiqué, que l’Initiative de suspension du service de la dette (DSSI) a permis à 43 pays à travers le monde de reporter 5 milliards de dollars de paiements officiels du service de la dette afin de libérer de l’argent pour répondre à la pandémie de Covid-19. Un montant nettement inférieur à celui annoncé en avril dernier par le ministre saoudien des Finances, qui était de 30 milliards de dollars américains. Mais c’est mieux que rien, diront certains.