A la veille de la plénière consacrée au vote de confiance au gouvernement Kaïs Saïed/Hichem Mechichi, lundi 31 août 2020, le président de la République a convoqué, au Parlais de Carthage, les présidents des partis politiques et des blocs parlementaires.

Objet de cette “convocation”: “Il n’est pas question de faire passer le gouvernement, puis y introduire des modifications après une courte période”. 

Il s’agit de:

  • Rached Ghannouchi et de Zeineb Brahmi pour le Mouvement Ennahdha,
  • Youssef Chahed et Mustapha Ben Ahmed pour le parti Tahya Tounes,
  • Zouhaier Maghzaoui et Mohamed Msilini pour le Mouvement Echaâb,
  • Hichem Ajbouni et Mohamed Hamdi pour le Courant démocrate.

Tout d’abord et selon un communiqué de la présidence de la République, la rencontre a porté sur la situation politique dans le pays. Et dans ce cadre, elle a abordé naturellement le processus de formation du gouvernement et les difficultés rencontrées à ce sujet.

Le document indique également que Kaïs Saïed a signifié à ses “hôtes” que “l’Etat et ses institutions doivent être placés au dessus de tout calcul d’intérêts”, et que “les revendications du peuple doivent être une finalité pour chaque responsable au sein de l’Etat”.

Il poursuit dans cette lignée en rappelant à qui veut l’entendre que “le peuple tunisien a une nouvelle vision politique qui exige une nouvelle conception de l’action politique”.

Dans ces conditions, Kaïs Saïed se dit prêt et déterminé à “réaliser la stabilité politique, nécessaire à la promotion du pays, et à accélérer la préparation des prochaines échéances pour satisfaire les aspirations tant attendues du peuple tunisien”.

Le chef de l’Etat de tendre la main à la classe politique pour “… conjuguer les efforts des différentes forces politiques et nationales et que chaque partie assume ses responsabilités, en cette conjoncture délicate, afin d’instaurer la stabilité”.