Le classement de la Tunisie sur la liste noire du ” Mémorandum d’entente de Paris sur le contrôle des navires par l’Etat du Port ” (Paris MoU), est du due aux pannes récurrentes et à la vétusté des navires qui sont âgés de plus de vingt ans, à l’exception du ” Tanit “, affirme le ministère du Transport.

Rappelons que ce mémorandum a classé, mercredi 1er juillet 2020, la Tunisie sur la liste noire en tant que pays à ” risque moyen “, occupant le 58ème rang sur 70 pays étudiés. D’après le mémorandum, la Tunisie a été classée sur cette liste en raison de la mauvaise qualité de ses navires, en termes de sécurité, du respect de la propreté des océans, de la qualité de la flotte et de la garantie des droits des travailleurs.

Dans un communiqué publié vendredi 3 juillet 2020, le ministère du Transport et de la Logistique rappelle que le classement des flottes de la marine marchande par les organismes internationaux est basé sur les résultats des opérations de contrôle effectuées dans leurs ports, précisant que ce classement est actualisé d’une manière périodique.

Pour remédier à cette situation, le ministère fait savoir qu’un plan d’action vient d’être mis en place lequel consiste à assurer un suivi régulier et continu de la flotte de la marine marchande, en appelant les compagnies maritimes à mener davantage d’opérations de maintenance de leurs navires.

Il s’agit, également, de développer les ressources humaines, notamment les agents maritimes et les experts chargés des opérations d’inspection (formation et recyclage) et d’investir dans une nouvelle flotte. Malgré ce classement, le ministère estime que les navires commerciaux tunisiens demeurent conformes aux normes et standards prévus par les accords internationaux.

Le ” Mémorandum d’entente de Paris sur le contrôle des navires par l’Etat du Port ” est un accord international signé en 1982 entre 14 nations maritimes, et qui en regroupe aujourd’hui 27.

Il vise à améliorer la sécurité maritime par un meilleur contrôle des navires dans les ports. Il prévoit des inspections vérifiant (toujours dans les ports), que les navires sont conformes aux diverses conventions internationales en vigueur dans le domaine maritime.