“L’on ne peut construire le pays dans un contexte politique tendu, marqué par des conflits subsidiaires et où certains syndicats se mettent en avant alors que des hommes d’affaires et des investisseurs sont diabolisés”, a affirmé lundi 29 juin, le nouveau président du Tunisia-Africa Business Council (TABC), Anis Jaziri, dans une déclaration à l’Agence TAP.

“Il est temps de soutenir et encourager le capital national. Il est temps pour la justice de trancher dans les affaires de corruption, afin d’assainir le climat des affaires et de restaurer l’esprit d’initiative et d’investissement, a avancé Jaziri qui vient de succéder, le 27 juin 2020, à Bassam Loukil, à la tête du TABC.

Le nouveau président a mis l’accent sur la nécessité de réhabiliter la valeur travail, de valoriser l’initiative, le favoritisme, l’économie de rente et de mettre fin à la mainmise des personnes influentes, tout en œuvrant à changer le modèle de développement, à développer les industries tunisiennes et à miser sur la haute valeur ajoutée.

” Il est de faire face à ces mentalités rétrogrades et de rétablir la confiance entre l’investisseur national et l’administration. Nous voulons un Etat de droit, ouvert sur le monde, un Etat qui offre les mêmes chances à tous les citoyens pour s’épanouir et laisser éclater leurs dons “, a-t-il encore dit à l’agence TAP…

Les investisseurs tunisiens sur le continent se heurtent à plusieurs difficultés en raison notamment, de l’absence d’accompagnement financier, car les banques tunisiennes n’ont pas ouvert des filiales en Afrique…